Tuerie de Chevaline : l’enquête dresse un portrait inattendu du meurtrier
Plus de 10 ans après la tuerie de Chevaline, l’enquête se poursuit. Si le mystère reste entier, certaines avancées ont permis de dresser un profil étonnant de l’assassin. Voici tout ce qu’il faut savoir.


Tuerie de Chevaline : le profil intriguant du meurtrier
Le 5 septembre 2012, un drame choquant a eu lieu à Chevaline, en Haute-Savoie. Quatre personnes, trois membres d’une famille britannique ainsi qu’un cycliste français, ont été tuées par balles sur un parking isolé. Alors que l’enquête n’a jamais pu déterminer qui était le tueur et quelles étaient les raisons de son passage à l’acte, de nouveaux éléments sont venus relancer l’intérêt pour cette affaire.

Organisée en octobre dernier, une reconstitution du crime a notamment permis d’analyser plus en détail les techniques utilisées par le tireur. D’après un rapport consulté par RTL, ce dernier a agi en moins de deux minutes, tirant 21 balles « dont 18 qui ont atteint leur cible, c’est-à-dire une des quatre victimes ». Selon les experts, il aurait par ailleurs procédé à plusieurs tirs à bout portant, une technique « enseignée en France uniquement dans les services actions de la DGSI ou de la DGSE, ou au sein des forces spéciales françaises ou suisse« , détaillent nos confrères.

De nombreuses questions sans réponses
L’enquête a exploré des dizaines de pistes, y compris des liens avec d’autres affaires non résolues. De nouvelles analyses ADN ont également été lancées, notamment sur des mégots de cigarettes et des vêtements retrouvés sur place, mais aucune piste probante n’a émergé. Une coïncidence étonnante a aussi beaucoup attiré l’attention.

Le jour du massacre, l’ancien mari d’Iqbal al-Hilli, l’une des victimes, est en effet décédé d’une crise cardiaque aux Etats-Unis. Bien que les autorités américaines aient cherché un éventuel lien avec la tuerie de Chevaline, rien n’a pour l’instant été trouvé.