« Je vais la buter » : elle tue sa voisine de 80 ans à cause des aboiements de son chien
Un terrible drame s’est produit dans la commune de Soings-en-Sologne, habituellement très paisible. Une habitante a tiré sur sa voisine de 80 ans en raison des aboiements de son chien. Elle a été mise en examen ce mardi 19 juillet et placée en détention provisoire.
Excédée par le chien de sa voisine, elle la tue
Après qu’un octogénaire ait tué son fils, c’est désormais une femme de 80 ans qui a été assassinée. Son corps a été retrouvé dans son salon dimanche 17 juillet, dans la petite commune de Soings-en-Sologne, dans le Loir-et-Cher. Sa voisine de 51 ans lui a tiré dessus.
Les faits se sont produits peu avant 22 heures. Vers 21h30, la voisine est sortie de son domicile armée d’un fusil de chasse. « Elle se présentait au portail de voisins en hurlant qu’elle allait ‘la buter‘ » , indique le communiqué du procureur de la République de Blois. Désarmée par d’autres voisins, la femme de 51 ans est retournée chez elle affirmant de nouveau « qu’il fallait que ‘quelqu’un la bute‘ ».
Peu de temps après, deux coups de feu sont entendus. La quinquagénaire est rentrée chez elle pour s’armer d’un autre fusil. Elle a escaladé le grille de sa voisine et a tiré sur la dame de 80 ans à deux reprises. La raison ? Elle ne supportait plus les aboiements du chien de l’octogénaire.
La mise en cause détenait quatre fusils de chasse
Les pompiers ont découvert le corps de la femme de 80 ans étendu près de son canapé. L’autopsie a confirmé que « les coups de feu tirés l’un sur le flanc droit et l’autre sur le flanc gauche de la victime étaient à l’origine de la mort » .
La voisine de 51 ans a affirmé être l’auteure des coups de feu. L’arme utilisée est l’un des quatre fusils de chasse qu’elle possède. Elle explique aux enquêteurs avoir « de fréquentes et régulières altercations verbales avec sa voisine, la victime, au sujet d’aboiements de chiens« .
La quinquagénaire a été mise en examen ce mardi 19 juillet pour « homicide volontaire avec préméditation« , puis placée en détention provisoire. La mise en cause encourt la réclusion criminelle à perpétuité.