Un homme tue une autostoppeuse pour « voir ce que ça fait »
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Du lundi 17 janvier au mercredi 19 janvier 2022, Mathieu Danel a été jugé aux assises du Gard pour un meurtre commis le 19 juin 2018. Il avait tué une autostoppeuse « pour voir ce que ça fait » . L’individu s’était rendu de lui-même à la police pour avouer le meurtre.
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Un homme tue une autostoppeuse pour assouvir sa curiosité
L’individu s’était rendu de lui-même à la police le 21 juin 2018 pour avouer le meurtre d’une autostoppeuse commis deux jours plus tôt. Mathieu Danel, âgé de 23 ans, a tué Claire, une autostoppeuse de 39 ans qu’il ne connaissait pas. Il l’a poignardée à 17 reprises avec une dague.
L’homme a avoué le meurtre en souriant, indiquant voulant « connaître la sensation d’ôter la vie » . Renvoyé du 17 au 19 janvier devant la cour d’assises du Gard pour assassinat, Mathieu Danel a indiqué qu’il avait des envies de meurtre depuis plusieurs années.
Il explique avoir été déçu, « qu’en fin de compte cela ne lui avait pas fait plaisir, qu’il avait trouvé cela très neutre, et pas du tout à la hauteur de ses attentes » . L’homme précise aux enquêteurs que sinon il ne serait pas rendu.
L’individu a été condamné à la perpétuité
Mathieu Danel avait été condamné une seule fois, en 2016 pour violence sur conjoint et port d’arme. Les enquêteurs ont également trouvé des images pédopornographiques sur son ordinateur.
Selon trous experts psychiatres, l’accusé ne souffre d’aucune pathologie psychiatrique. L’individu est décrit comme fasciné par le crime et dénué de toute manifestation émotionnelle. Défini comme un serial killer, le jeune homme visionnait des films d’exécution de Daech, et des mangas violents.
Mathieu Danel indique n’avoir « ni pitié, ni remord par rapport à son geste » . Durant l’audience, il est apparu froid et détaché des faits. « Je sais que je pourrais être profondément ému par tout ce qui a été dit, mais ça n’a pas été le cas. Moi aussi, je me trouve abject » , a-t-il indiqué sans exprimer le moindre regret. Le jeune homme a été condamné à la réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.
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