Toulouse : trois collégiens âgés de 14 à 16 ans mis en examen pour « viols en réunion »
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Au collège Lamartine de Toulouse, trois collégiens âgés de 14 ans à 16 ans ont été mis en examen samedi 19 octobre pour « viols en réunion et agression sexuelle » . L’un des trois suspects a reconnu avoir contraint la victime présumée, âgée de 13 ans au moment des faits, à des rapports sexuels. Les deux autres nient avoir commis de tels actes.
Photo d’illustration d’un policier
Ce samedi 19 octobre, trois élèves du collège Lamartine à Toulouse ont été mis en examen pour « viols en réunion et agression sexuelle » . Comme le rapporte la Dépêche du Midi, les faits se seraient produits en mars 2019 dans une cage d’escalier d’un bâtiment près de l’établissement scolaire. La victime présumée n’avait que 13 ans. Celle-ci aurait affirmé avoir été violée à trois reprises par les trois interpellés, dont l’un d’entre eux est son ancien petit ami. Au moment des faits, les trois jeunes hommes avaient entre 14 et 15 ans. Ils l’auraient contraint à pratiquer des fellations et à se faire sodomiser.
Des vidéos auraient été publiées sur les réseaux sociaux et seraient aujourd’hui entre les mains des enquêteurs, souligne le journal régional.
L’adolescente, désormais âgée de 14 ans, aurait par ailleurs été victime de harcèlements et de violences. En septembre dernier, ses parents avaient porté plainte après que leur fille ait été rouée de coups par plusieurs agresseurs.
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L’un des accusés aurait admis avoir contraint la jeune fille et les deux autres nient les faits
Pendant la garde à vue des trois accusés, l’un d’entre eux aurait reconnu avoir contraint la jeune fille à se soumettre à leurs demandes. Quant aux deux autres, ils nieraient toujours les faits qui leur sont reprochés tout en reconnaissant avoir eu des relations sexuelles consenties par l’adolescente. « Mon client conteste formellement la qualification de viol et l’absence de consentement. Ce n’est pas une affaire aussi claire… Preuve en est : ils n’ont pas été incarcérés » a affirmé Me Alexandre Parra-Bruguière, l’avocat de l’ancien petit ami de la jeune fille.
Depuis leur interpellation, les trois collégiens ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’approcher la jeune fille et de se rendre au collège.
À noter que deux autres collégiennes se seraient retrouvées entre les mains de certains des suspects. L’un des accusés qui nie les faits a été mis en examen pour « viol en octobre 2019 » , souligne BFM. Par ailleurs, une troisième collégienne aurait été victime d’agression sexuelle. « D’autres victimes pourraient avoir été victimes de l’appétit sexuel de certains collégiens » , précise La dépêche du Midi.
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Plusieurs organisations syndicales et associatives dénoncent « de graves manquements institutionnels »
Dans un communiqué publié ce mardi 29 octobre, plusieurs organisations syndicales et associatives, dont la CGT Educ’ action 31 et Sud Education 31 dénoncent « de graves manquements institutionnels face à des actes de violences physiques et sexuelles au collège Lamartine de Toulouse » .
« Depuis mars, tout ou partie de la direction du collège et de la hiérarchie académique a eu connaissance de ces actes, sans jamais avoir pris aucune mesure de protection des victimes. Ni la communauté éducative, ni la famille, ni les parents d’élèves n’ont été alertés, traduisant une volonté manifeste de dissimuler les faits. Nous sommes scandalisés par le mépris de la loi dont fait preuve l’institution alors que des vidéos circulaient largement sur les réseaux sociaux. Vidéos dont avait connaissance la direction. Le fait de laisser dégénérer cette situation a entraîné des récidives, y compris sur d’autres victimes » , dénoncent-ils.
