« T’es un lâche » : Le père de la petite Kamilya hors de lui après les déclarations du motard qui nie les faits
Un temps indulgent, le père de la petite Kamilya ne cache pas sa révolte face à la version des faits du motard.
Le père de Kamilya change son fusil d’épaule
Slim est hors de lui. Pourtant, le père de Kamilya a longtemps plaidé en faveur du pardon. Accablé par la douleur, il affirmait que la colère ne changerait rien au cours des choses. Ainsi, il appelait les internautes à s’apaiser et à faire preuve d’indulgence envers le motard responsable de la mort de sa petite fille. Désormais, son discours a changé.
Ce mercredi, Slim poste une vidéo sur Facebook. Il y partage son incompréhension face aux décisions de la justice et accable le jeune motard. La veille, Mattéo a livré un témoignage pour le moins déroutant. « Je n’ai jamais voulu cela », assure-t-il, avant d’ajouter qu’il roulait à 30 km/h au moment de la collision et que la perte de contrôle de sa roue arrière était involontaire.
Une explication qui n’aura pas réussi à convaincre Slim et les magistrats. « Honnêtement, t’es un lâche et t’assumes pas. Aucun pardon n’est plus possible. Je voulais te laisser une chance d’assumer. Là, c’est trop tard », lâche le père de Kamilya dans l’enregistrement.
« On est en France ou dans GTA ? »
Sa colère est d’autant plus forte, que, malgré tout, la cour d’appel a décidé de maintenir le jeune homme sous contrôle judiciaire. Une conclusion qu’il a du mal à s’expliquer. Dans un entretien accordé à Europe 1, il explique avoir obtenu l’information par le biais de son avocat, Me Nabil Boudi. « Je ne comprends pas le comportement de la justice », confie le père de famille.
« On a eu plus de soutien et plus d’aide des Français que de la justice, de la politique », affirme-t-il encore. Il profite de sa prise de parole pour exposer à quel point la situation est difficile au quotidien. « Quand ton fils te demande le matin : ‘Mais papa, comment ça se fait qu’il n’est pas en prison ?’, Qu’est-ce que vous lui répondez ? ».
Pour conclure, il évoque le décalage entre la réalité des citoyens et la justice. « La justice et le peuple ne vivent pas dans le même monde. On est en France ou dans GTA ? Il n’y aucune loi stricte et ferme. Tout le monde fait n’importe quoi, car on sait qu’on ne risque rien ! ». Une triste conclusion dans laquelle transparaît le désespoir du père de famille.