Une nouvelle technique de peine de mort fait polémique
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la peine de mort persiste encore. Une nouvelle méthode qui sera mise en œuvre ce jeudi suscite la controverse.
À lire aussi : C’est officiel, ce pays vient d’abolir la peine de mort !
Une peine de mort douteuse
Après que la Biélorussie a fait parler d’elle pour avoir introduit la peine de mort, les États-Unis ont fait parler d’eux également. Pour rappel, dans le pays dirigé par Joe Biden, la peine de mort est autorisée dans trois États : le Mississippi, l’Oklahoma et l’Alabama. En 1996, Kenneth Eugene Smith est condamné à la peine de mort pour avoir tué une femme sous les ordres de son mari.
En 2022, il s’apprête à mourir d’une injection létale. Néanmoins il est sauvé puisque les perfusions intervenues n’avaient pas pu être posées dans les temps. Mais aujourd’hui est le jour de la mort de Kenneth. À partir de 7 heures (heure française), l’exécution pourra se tenir dans un délai de 36 heures.
Néanmoins, la méthode utilisée est étrange. Il va mourir d’hypoxie à l’azote. Cette technique consiste à mettre un masque sur le visage du condamné et à le sceller autour de son nez et de sa bouche. L’objectif est de lui faire respirer uniquement de l’azote.
À lire aussi : Déclaré mort, ce jeune homme réapparaît 3 mois plus tard
« Sans sédatif », l’ONU réagit
Plusieurs associations, dont l’ONU, ont réagi à cette pratique qui n’aurait pas été suffisamment testée. Elles estiment que cela pourrait entraîner une mort où le condamné souffrirait, exprimant leurs inquiétudes quant à une éventuelle « mort douloureuse et humiliante » due à l’hypoxie à l’azote. Le docteur Robert Jason Yong a même évoqué le « risque d’étouffement avec des vomissements » lié à cette méthode.
De plus, ce protocole, habituellement utilisé sur les animaux, implique l’administration d’un sédatif, même pour les plus grands. Cependant, dans cette exécution, aucun sédatif ne sera utilisé, ce qui suscite des préoccupations. Cette journée mettra fin à une histoire qui a duré plus de 30 ans depuis le meurtre.
À lire aussi : « Peine de mort pour Pierre Palmade » : Annonce choc