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Il boit deux bières durant son service, se fait licencier et commet l’irréparable

Publié par Claire JONNIER le 11 Juin 2020 à 13:33
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C’est un drame qui se déroule à Fresne-Camilly, du côté du Calvados. Ce jour-là, un éboueur était tranquillement en train de travailler lorsqu’un riverain décide de lui offrir une bière pour le remercier de ses services durant le confinement. Malheureusement, peu de temps après, son employeur l’apprend et il se fait licencier. Et ce vendredi 5 juin, il se suicide.

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Il se suicide après avoir été licencié

La vidéo du jour

Il était en « première ligne » face au Covid-19. Éboueur de profession, ce quadragénaire est allé travailler tous les jours comme il le fait depuis 26 ans. Alors, ce 15 mai et alors qu’il fait sa tournée au Fresne-Camilly, dans le Calvados, un riverain décide de le remercier en lui payant une bière. Mais malheureusement, c’est un geste qui va précipiter tout le reste puisque son employeur l’apprend et décide de le licencier.

C’est ainsi que ce vendredi 5 juin, il se lève comme d’habitude et enfile sa tenue pour aller travailler. « Mais au lieu d’aller travailler comme tous les matins, il a mis son fusil de chasse dans sa bouche et il a tiré » explique Ahmed Benani, délégué CFDT de la Coved. Non loin de lui, ses parents vont retrouver la lettre de licenciement, envoyée la veille de son suicide.

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Des collègues de travail sous le choc !

Dans le Calvados, le suicide de cet éboueur suscite l’indignation. D’ailleurs, le délégué de la CFDT est immédiatement monté au créneau ! « On lui aurait trouvé 0,19 g d’alcool par litre de sang. Puis 0,09 une heure après. Mais il n’y a aucun procès-verbal ! Et la direction, appelée sur les lieux, a laissé notre collègue terminer sa tournée. Ok, le règlement nous interdit de boire de l’alcool. Mais s’il était dangereux, il ne fallait pas le laisser reprendre le camion…»

Rapidement, les syndicats de la société Coved ont saisi l’inspection du travail dans cette affaire. « Après son entretien avec la direction, il s’attendait à un blâme ou une mise à pied, pas à un licenciement aussi expéditif ! Son coéquipier, lui aussi licencié, va contester son licenciement. » Quant à la Coved, elle « ne souhaite pas commenter cette dramatique affaire.»

Source : Le Figaro 

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