« Si je criais, il me plantait » : Une jeune femme violée pendant plus d’une heure par un homme sous OQTF (vidéo)
Le calvaire de Géraldine a duré près d’une heure durant laquelle elle raconte s’être dissociée.
Un intrus dans la chambre à coucher
Encore sous le choc, elle a consenti à témoigner au micro de CNews. Il est aux alentours de quatre heures du matin quand Géraldine se réveille en sursaut. Mal à l’aise, elle s’est sentie observée dans son sommeil. Une impression qui va se confirmer, puisqu’en balayant sa chambre du regard, elle avise la silhouette d’un homme.
Debout dans un coin de la pièce, il l’observe calmement. Persuadée qu’il s’agit d’un tour que lui joue son esprit, elle transcende la peur et appuie sur l’interrupteur… Ses pires craintes se confirment, il ne s’agit pas là du fruit de son imagination : un homme se tient bel et bien dans la pièce.
Une fraction de seconde plus tard, celui-ci est déjà près d’elle. C’est à ce moment-là qu’elle constate avec horreur qu’il est armé d’un couteau. Démarre alors une heure de cauchemar dont elle accepte de raconter quelques bribes aux journalistes de CNews.
Une heure de calvaire sous la menace d’une arme
« Il ne parlait pas très bien français. Il m’a expliqué avec des mimes et puis des mots que si je criais, il me plantait. Je me suis dissociée. J’essayais de réfléchir à ce que je pouvais faire. Peu importe la solution que j’essayais de trouver, le résultat c’était le même : il avait un couteau et… qu’on sache l’utiliser ou pas, planter quelqu’un ça va très vite quoi », raconte Géraldine en se tordant les mains.
Elle poursuit : « Il a essayé de faire diverses positions… Quand il voyait que ça fonctionnait pas, il m’amenait dans une autre position en me tirant par les cheveux, en me plaquant et en gardant toujours le couteau dans la main ».
Le récit d’une heure de supplice qui ne laisse pas indifférent. Une fois que l’homme a quitté son appartement, la jeune femme a contacté un ami. Ensemble, ils sont allés porter plainte au commissariat.
Depuis, Géraldine indique prendre un traitement de prévention contre le VIH. Les traces ADN relevées sur elle ont permis d’identifier l’auteur du viol : un Marocain sous OQTF depuis deux ans. Il a aussitôt été arrêté et incarcéré.