« Sans lui, je serais morte » : Nouari, un sans-papiers de 18 ans sauve une femme de la noyade
C’est une histoire bouleversante qui s’est déroulée lundi 3 juin 2024 à la Villette à Paris. Selon les informations du Parisien, une femme de 56 ans a plongé dans le canal pour sauver le chien de sa fille.
Malheureusement, elle a été aspirée par un système de filtrage et elle a pu compter sur le soutien de Nouari, un sans-papiers de 18 ans qui n’a pas hésité à plonger pour lui sauver la vie.
Une femme sauvée grâce au courage d’un jeune sans-papiers
C’est une balade au premier abord ordinaire qui a viré au drame. Lundi 3 juin 2024, Michèle, professeure de Pilates de 56 ans, a vécu une expérience terrifiante lorsqu’elle a tenté de sauver la chienne de sa fille dans les eaux d’un canal à Paris, selon Le Parisien. Alors qu’elles étaient en train de marcher au bord, son compagnon à quatre pattes est tombé dans l’eau.
Mustang, une chienne de 7 ans, a bondi en arrière après avoir été effrayée par les aboiements d’un autre chien. Sans laisse, elle a été entraînée par le courant. Michèle, qui promenait la chienne, s’est précipitée dans l’eau pour la secourir, mais s’est retrouvée elle-même aspirée par le système.
Malgré ses 10 ans de pratique en natation, elle s’est sentie impuissante : « Je ne m’attendais absolument pas à cette force qui m’attirait vers le fond, comme un aspirateur géant. J’ai senti que j’allais mourir », a-t-elle confié aux journalistes.
Un acte héroïque
Son amie Nathalie, témoin de la scène, a immédiatement appelé à l’aide, désespérée de ne plus voir ni Michèle ni le chien. Un serveur du bar voisin a lancé une bouée de sauvetage, en vain.
Un sans-abri, Nouari, âgé de 18 ans, a entendu les cris de détresse et n’a pas hésité à plonger dans l’eau et réussissant à rapprocher la bouée de Michèle. Des passants et le serveur ont tiré la corde leur permettant de rejoindre le rivage. « C’était difficile avec le courant, je l’ai senti », a raconté le jeune homme, encore sous le choc.
Michèle, reconnaissante, a déclaré : « Sans lui, je serais morte aspirée« , elle demande aujourd’hui à ce que sa situation soit régularisée. Malheureusement, Mustang n’a pas survécu.