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« Je n’ai tué personne, je n’ai blessé personne » : Les premiers mots de Salah Abdeslam sur les attentats dévoilés

Publié par Fanny Jacob le 09 Fév 2022 à 19:54
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Ce mercredi 9 février 2022 commençait un des procès les plus importants de ces dernières années. Le procès de Salah Abdeslam a débuté sur une note plutôt amer. En effet, à l’ouverture de son interrogatoire, le terroriste impliqué dans les attentats du 13 novembre 2015 a affirmé être innocent et n’avoir « tué personne » .

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Procès de Salah Abdeslam : sa prise de parole sur les attentats

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« C’est un message envoyé à celui qui va avoir l’idée de se faire exploser dans un métro, mais qui va faire marche arrière au dernier moment. On ne lui pardonnera pas on va le pourchasser le tuer ou l’humilier comme je le suis aujourd’hui » , a déclaré Salah Abdeslam lors de son procès. Ce mercredi 9 février, le terroriste impliqué dans les attentats du 13 novembre 2015 en France est entendu devant le tribunal. Celui-ci a lancé cet interrogatoire d’une façon plutôt stupéfiante.

En effet, voici sa déclaration : « Je n’ai tué personne, je n’ai blessé personne » . Selon lui, il aurait fait « marche arrière » avant que son équipe ne fasse 130 morts à Paris et Saint-Denis. En annexe, la vérité est encore à établir grâce aux autres témoignages qui devraient intervenir dans ce procès. Ces témoins peuvent notamment confirmer ou nier cette affirmation donnée par Salah Abdeslam au premier jour de son procès. Parmi les interrogés prévus, sa mère, sa sœur et son ex-fiancée. Pourtant, les trois femmes étaient prévenues mais ne viendront finalement pas à l’audience.

Un « perroquet intelligent », selon une expertise psychiatrique

Pour l’heure, la cour s’interroge sur son basculement dans la radicalité. La question principale ce jour demeure donc centrée sur son adhésion à l’état islamique. Au procès, Salah Abdeslam a notamment déjà donné quelques nouveaux détails sur le sujet : « Les choses peuvent se faire par étapes. […] On peut faire un kamikaze en 24 heures » . « Je savais que [les Syriens] étaient en train de souffrir et moi j’étais dans un confort, occupé à profiter de la vie pendant qu’ils étaient en train de se faire massacrer, je culpabilisais » , a-t-il également confié.

Selon les psychiatres présents sur place et les médecins l’ayant vu au préalable, Salah Abdeslam est « un humain plutôt ordinaire qui s’est lui-même engagé dans la déshumanisation totalitaire » , d’après un rapport médical. Pour les psychiatres, celui-ci récitait le bréviaire de l’état islamique comme un « perroquet intelligent » . Une façon d’être qui pourrait être reportée à plusieurs terroristes, engrenés dans cette théologie.

Procès à suivre. Il s’agit d’un des faits divers les plus suivis avec le procès de Nordahl Lelandais.

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