Saint-Valentin en prison : Des détenus ont eu le droit à des massages et des soins
Les détenus hommes et femmes de la maison d’arrêt Toulouse-Seysses ont bénéficié d’un traitement de qualité à l’occasion de la Saint-Valentin.

Des détenus traités comme des princes ?
Massages, crèmes de soin, loisirs… Les détenus de la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses ont fêté la Saint-Valentin comme il se doit. Une initiative des conseillers pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) locaux qui n’a pas plu au syndicat FO Justice, qui représente l’ensemble du personnel pénitentiaire et judiciaire. Selon ses informations, une trentaine de personnes ont pu bénéficier des soins prodigués par une école spécialisée.

Sur la Toile, le syndicat s’est dit « indigné » face à une détention jugée « trop laxiste ». « Vous ne rêvez pas, tout cela est payé par nos impôts », s’insurge-t-il dans un tract publié ce 13 février sur son site internet.
Il ajoute : « Pour FO Justice Seysses, on ne peut pas dire que les conditions de travail des agents soient au beau fixe. Cela aurait été sûrement plus bénéfique qu’aux détenus. Mais, pas une seconde, on ne pense à son personnel ». Ainsi, ces prestations offertes aux détenus ont été « très mal perçues » et jugées « irrespectueuses ».

FO Justice monte au créneau
« FO Justice Seysses reste vraiment ébahi quant à cette activité offerte à la population pénale. Quelle peut être l’image envoyée à toutes les familles victimes (de viol, de meurtre, d’agression, de séquestrations…)« , poursuit l’organisation syndicale sur son site. « FO Justice Seysses demande à la direction l’annulation de cette activité et souhaite qu’à l’avenir de telles activités ne voient plus le jour sur l’établissement ».
Une demande qui n’a visiblement pas été prise en compte par la direction, au grand dam du syndicat.
Interrogé par la presse, l’entourage du garde des Sceaux évoque une initiative « d’intervenants extérieurs à titre gratuit qui ont été organisés avant l’arrivée de Gérald Darmanin Place Vendôme ». Il précise par ailleurs qu’un « travail est en cours pour y mettre fin et plus largement remettre du bon sens en détention« et ajoute que des instructions « très fermes » du garde des Sceaux ont été données à ce sujet.