Rennes : une rave-party dégénère entre fêtards et gens du voyage, 14 blessés
Ce samedi 2 octobre 2024, une rave-party était organisée à Rennes. Malheureusement, rien ne s’est passé comme prévu puisqu’une violente altercation a éclaté entre les fêtards et les gens du voyage, faisant au total 14 blessés comme l’ont rapporté nos confrères de Ouest-France.
Une rave-party dégénère
Ce samedi 2 novembre, environ 4.000 personnes se sont rassemblées de manière illégale dans un entrepôt désaffecté de 9.000 m² à Brie, au sud de Rennes, pour une rave-party qui a rapidement dégénéré.
La fête, installée près d’un camp de gens du voyage, a été marquée par des affrontements entre les participants et des membres de la communauté qui souhaitaient mettre fin à la musique. Selon le capitaine Julien Valdenaire, commandant des opérations de secours, les tensions ont éclaté autour de 20 heures et se sont intensifiées en violences et a nécessité l’intervention des forces de l’ordre.
Des jets de pierres, des projectiles divers et même des battes de baseball ont été utilisés, entraînant de légères blessures pour quatorze personnes, dont certaines ont été transportées à l’hôpital pour des plaies et une fracture. La situation a exigé l’intervention d’environ 120 pompiers et près d’une centaine de gendarmes mobilisés pour contenir la violence et prévenir de nouvelles victimes.
Un rassemblement qui était illégal
La préfecture d’Ille-et-Vilaine avait pourtant anticipé de possibles rassemblements et a émis un arrêté dès le 29 octobre pour interdire toute manifestation festive à caractère musical dans le département du 31 octobre au 4 novembre 2024.
Malgré cette interdiction, les organisateurs de la rave-party ont ignoré les consignes et installé leurs équipements dans cet espace industriel abandonné.
Vers 6 heures du matin dimanche, le calme est finalement revenu alors que la musique avait été arrêtée dans la nuit.
Ce rassemblement illégal, parmi plusieurs qui se sont récemment tenus en France malgré les restrictions, met en lumière les difficultés pour les autorités de contrôler ce type de fêtes souvent improvisées. Les forces de l’ordre, en collaboration avec les services de secours, ont cependant réussi à éviter des conséquences plus graves dans un contexte de grande tension.