Refus d’obtempérer : La police ouvre le feu et tue le passager du véhicule
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un individu est mort après un refus d’obtempérer à Vénissieux (Rhône). L’AFP rapporte que le conducteur est dans un état de mort cérébrale suite à un tir des policiers dans la tête.
Un mort et un blessé grave, c’est le bilan d’un refus d’obtempérer avec les policiers dans la nuit du 18 août vers Lyon. Les faits se sont passés vers 00h05 sur le parking d’un supermarché. Quatre policiers tentent de contrôler un véhicule signalé volé. Mais le conducteur essaye de partir et se dirige sur un membre des forces de l’ordre.
Face au danger, le policier utilise son arme avant d’être projeté sur le capot et ensuite sur le sol. Un autre membre des forces de l’ordre tire en direction de la voiture. Le récit rapporté par l’AFP avance que le conducteur de 26 ans est atteint à la tête par une balle, le passager est également touché.
Le pronostic vital du conducteur est engagé après ce refus d’obtempérer
Après les tirs des policiers, les dégâts humains sont importants. Malgré les massages cardiaques et l’intervention des secours, le passager est mort de ses blessures. Dans un état d’urgence absolue, le conducteur, touché à la tête, a été transporté à l’hôpital. Son pronostic vital est engagé, il est actuellement en mort cérébrale, selon Le Progrès.
Sur fond de haine antiflics et de bouffées de violence éclatant au cœur de l’été, policiers et gendarmes jouent tous les jours leur vie à la roulette, lors de périlleux contrôles routiers où se multiplient les refus d’obtempérer.
➡https://t.co/iQjvMU02Pr pic.twitter.com/kDv38uvh3H
— Le Figaro (@Le_Figaro) August 16, 2022
Du côté des forces de l’ordre, le policier percuté par la voiture, est légèrement blessé à la jambe. Il s’est rendu à l’hôpital pour des examens pendant que ses collègues étaient et se trouvent toujours garde à vue, selon BFM Lyon.
Suite à cet épisode, deux enquêtes ont été ouvertes. L’une est destinée aux conducteurs pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique. Et comme à chaque fois qu’une arme à feu est utilisée, l’IGPN ouvre aussi une enquête sur l’usage de l’arme.