Quand Gérald Darmanin comparait une députée à… un chien !
En 2019, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait fait polémique pour des propos sexistes visant à comparer une députée à un chien. Avec sa nomination comme ministre de l’Intérieur depuis quelques semaines, le politique relance le débat et ne fait pas l’unanimité. Un collectif féministe saisi le procureur et voit cette nomination comme une provocation.
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Gérald Darmanin : des propos sexistes reviennent sur le tapis
Alors qu’il est ministre de l’Intérieur depuis très peu de temps, Gérald Darmanin est au cœur d’une polémique… Qui ne date pas d’hier. En 2019, l’homme dîne avec plusieurs élus LREM, et revient sur une altercation entre lui et Amélie de Montchalin, députée macroniste. La scène s’est passée lors d’une Assemblée Nationale, et a marqué les esprits. « Les parlementaires, c’est comme les chiens. Il y a les truffiers qui ramènent de grosses truffes, ceux-là, il faut les traiter. Il y a ceux qui ramènent des petites truffes et qu’on fait traiter par des collaborateurs. Et il y a les labradors, comme Montchalin : vous leur mettez une claque et ils reviennent au pied » avait-il lancé lors du dîner.
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Le collectif « Pourvoir Féministe dénonce un « trafic d’influence »
Ce n’est pas la seule affaire qui met Gérald Darmanin dans la tourmente. En 2015, une plainte a été déposée contre lui. Une femme l’accusait de l’avoir obligé à avoir des relations sexuelles avec lui pour obtenir un logement, comme le rapporte France Info. L’enquête préliminaire pour « abus de faiblesse » avait été classée sans suite. Anaïs Leleux, présidente du collectif « Pourvoir Féministe » , voudrait relancer l’enquête en signalant au procureur ce qu’elle voit comme un « trafic d’influence » , comme l’indique France Info. « Si les faits sont avérés, s’il a effectivement sollicité ou même accepté un rapport sexuel avant d’intervenir en faveur d’une citoyenne, il y a trafic d’influence » dénonce Anaïs Leleux.
Source : France Info et Gentside