Polémique autour d’une publicité où des femmes se transforment en vaches et sont épiées par un homme (vidéo)
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Qui en (presque) 2022 oserait comparer une femme à une vache ? Le plus grand producteur de produits laitiers de Corée du Sud l’a fait, sans se rendre compte que sa publicité ne ferait pas le buzz pour la bonne raison.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, la publicité met en scène un journaliste qui filme des femmes en train de faire du yoga dans un champ, puis elles se transforment en vaches lorsqu’elles se rendent compte qu’on les observe.
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Un producteur de lait n’a aucune honte à comparer des femmes à des vaches dans sa publicité
Seoul Dairy Cooperative, la société mère de la marque Seoul Milk, s’est confondue en excuse après la polémique déclenchée par la diffusion de sa publicité. La marque, qui est le plus grand producteur de produits laitiers en Corée du Sud, n’avait pas imaginé que sa publicité susciterait autant de critiques. La publicité humoristique parodie un reportage animalier. Une voix-off commente les images d’un journaliste qui s’approche tout doucement d’un champ, où des femmes habillées de blanc s’étirent et font du yoga.
«Nous avons finalement réussi à les capturer à la caméra dans un endroit d’une propreté irréprochable», récite la voix-off. Quand le journaliste, caméra au poing, marche sur une brindille qui craque, les femmes sursautent et se transforment immédiatement en vaches.
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La marque a reconnu ses torts et prend l’affaire très au sérieux
Accusée de sexisme, la marque a reconnu son erreur et a arrêté la diffusion de la publicité, même si celle-ci tourne dorénavant sur YouTube. «Nous prenons cette affaire au sérieux et procéderons à un examen interne et prendrons des précautions supplémentaires pour éviter que des incidents similaires ne se reproduisent à l’avenir», a déclaré la société mère, qui se confond en excuses, comme le rapporte la BBC. La diffusion de la publicité a suscité un débat national pour deux raisons. La première est la comparaison choquante entre des femmes et des vaches. La deuxième raison est l’attitude du journaliste qui épie les femmes, alors qu’il existe un phénomène de société grandissant, qui consiste à filmer des personnes à leur insu, principalement des femmes, à l’aide de petites caméras de plus en plus simples à dissimuler. La publicité prônerait donc à la fois le sexisme et le voyeurisme illégal.
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