Procès du chirurgien péd*criminel Joël le Scouarnec : Cette lettre qui prouve que son ex-femme était au courant
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Au lendemain de l’ouverture du procès de Joël le Scouarnec, une lettre dévoilée par deux victimes remet en doute les propos de son ex-épouse.
Près de 300 victimes qui auraient pu être épargnées ?
Deux cent quatre-vingt-dix neuf agressions se*uelles et vi*ls. Le chiffre scandalise même l’auteur qui qualifie lui-même ses actes « d’odieux ». Du haut de ses 74 ans, le chirurgien comparaît depuis ce lundi devant le tribunal de Vannes. Un procès au cours duquel se succèdent son ex-épouse Marie-France, ainsi que son entourage familial à la barre.
Ex-épouse qui, selon deux des victimes du chirurgien, aurait été au courant des agissements de son mari. Si elle nie les faits, celles-ci en ont en leur possession une lettre datant de 2010 dont elles interprètent le contenu comme un aveu. Un véritable scandale pour Agnès et Fanny qui estiment qu’elle aurait pu dénoncer son ex-époux et ainsi couper court au calvaire des nombreuses victimes.
Désormais, elles veulent rendre publique cette lettre manuscrite dont le contenu les révolte. « Elle écrit : ‘je vous demande de bien vouloir préserver mon fils, le seul à ne pas connaître le passé de son père’. C’est une preuve irréfutable qu’elle savait. C’est écrit par sa main et envoyé à des amis », rapporte notamment Fanny.
« Si elle avait parlé, il n’y aurait pas autant de victimes »
À travers cette dénonciation, elles ont pour volonté de dénoncer l’omerta qui a longtemps entouré les agissements de Joël le Scouarnec. Omerta à laquelle participait, selon elles, Marie-France le Scouarnec qui a pourtant toujours nié avoir eu connaissance des activités criminelles de son mari de l’époque.
« C’est important de dire que certes celui qui a commis les crimes, c’est Joël Le Scouarnec, mais il les a commis pendant un certain nombre d’années, en toute impunité. Son ex-épouse savait. Si elle avait parlé, il n’y aurait pas autant de victimes« , dénonce à son tour Agnès.
Les deux femmes seront appelées à la barre dans quelques jours. Une prise de parole dont elles comptent profiter pour faire entendre leur révolte. « Les aveux de Marie-France le Scouarnec permettrait d’accepter de ne pas avoir parlé. Maintenant, je me dis que c’est certainement la seule personne qui aurait pu nous aider à libérer notre parole », ajoute Fanny.
Suite à la révélation de cette preuve, une enquête a été ouverte pour non-dénonciation des faits. Pour l’heure, Marie-France le Scouarnec est présumée innocente.
