Prêtre tué en Vendée : voici ce que révèle l’autopsie
Depuis la matinée du lundi 9 août, la congrégation des Pères Montfortains de Saint-Laurent est encore secouée par la mort du prêtre Olivier Maire. Tué par un homme qu’il avait alors hébergé, l’autopsie révèle la cause de sa mort.
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L’autopsie du prêtre tué en Vendée
Ce lundi 9 août, un sacristain bénévole rwandais âgé de 40 ans, se rend à la gendarmerie de Saint-Laurent-sur-Sèvre et confesse avoir tué le prêtre Olivier Maire. Les forces de l’ordre découvriront en effet le corps sans vie du prêtre dans sa chambre.
Menée par l’institut médico-légal de Nantes, l’autopsie du religieux de 60 ans révèle que « la victime présentait six lésions, toutes situées à la tête, occasionnées par des coups violents ». Olivier Maire a souffert de multiples hémorragies internes et externes avant de décéder rapidement. Toutefois, l’autopsie n’a pas permis de déterminer l’arme du crime.
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Le meurtrier du prêtre n’est pas inconnu
Déjà mis en examen pour avoir déclenché l’incendie à la cathédrale de Nantes en juillet 2020, l’homme arrivé en France en 2012 a été placé en garde à vue avant d’être hospitalisé en unité psychiatrique. L’auteur de ce crime faisait l’objet d’une « obligation de résidence » et était soumis à un contrôle judiciaire strict « avec obligation de pointage deux fois par mois ». Il était gracieusement hébergé par les pères Montfortains en attente de son procès.
L’ensemble de ces éléments permet d’écarter la piste terroriste. Confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Nantes, une enquête est actuellement en cours pour « homicide volontaire » suite à une mort « survenue entre la soirée du 8 août et la matinée du 9 août ».
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