Poupette Kenza : l’influenceuse incarcérée, ce que l’on sait
Les démêlés avec la justice continuent pour l’influenceuse aux mille et une polémiques. En effet, Poupette Kenza serait impliquée dans une tentative d’extorsion en bande organisée.
Poupette Kenza a encore frappé. Bien qu’habituée des controverses, l’influenceuse de 24 ans a fait fort cette fois-ci. Selon nos confrères du Parisien, son nom est en effet mêlé à une sombre affaire impliquant un « gros bras », un couple aisé ainsi que le mari de la jeune femme prénommé Allan. Et il faut dire que le scénario « machiavélique » est bien ficelé.
Un maître chanteur fait pression sur le couple
Les faits remontent au 23 février 2024. Alors que Walid (27 ans) et Caroline (28 ans) déposaient comme tous les jours leurs enfants à l’école, à Rouen, un individu au physique imposant s’était approché du véhicule.
L’inconnu profitait de l’absence de la mère de famille, qui avait emmené son petit dernier à la crèche, pour aborder le jeune homme. Et ses propos étaient particulièrement troublants.
Âgé d’une quarantaine d’années, l’individu dit s’appeler « Amadou ». Et il ferait partie d’un « cartel mexicain ».
Il déclare à Walid que le père de Poupette Kenza a commandité le meurtre de son fils. Il aurait alors obligé l’influenceuse à lui verser la somme de 350 000 euros en guise de dédommagement.
Poupette Kenza n’était cependant pas en mesure de payer une telle somme. Du coup, Amadou s’en était pris physiquement à son mari, photos à l’appui.
Et il n’a pas manqué de dévoiler les images d’Allan, le crâne et les bras cassés, à Walid depuis son téléphone.
Pour calmer les ardeurs du tortionnaire, Poupette Kenza lui avait en effet parlé du couple.
Et apparemment, Caroline devait 350 000 euros à l’influenceuse. Amadou devait donc faire pression sur Walid et sa femme dans le but de récupérer cette somme.
Un litige financier à l’origine de cette sombre affaire
Dans un premier temps, Walid devait payer la somme de 200 000 euros à Amadou. Et l’individu lui a fait savoir qu’il surveillait sa famille. Ainsi, il lui a montré une vidéo, toujours depuis son téléphone, montrant le jeune homme qui emmenait son enfant à la crèche.
Le couple a alors déposé plainte. Et une enquête a été ouverte. La division de la criminalité organisée (DCOS) de la police judiciaire de Rouen, qui est en charge des investigations, a demandé à Walid et Caroline de continuer à communiquer avec Amadou.
Le nom de Poupette Kenza (Kenza Benchrif, de son vrai nom) a alors été mentionné à plusieurs reprises. Selon les informations rapportées par Le Parisien, Caroline était une ancienne collaboratrice de l’influenceuse.
Et elles étaient devenues proches. Leur relation s’est toutefois détériorée et la Roannaise a accusé son ex-employée de lui avoir volé la somme de 350 000 euros.
Poupette Kenza placée en garde à vue
Au cours de l’enquête, la DCOS a identifié Éric Love O-.O., qui n’est autre qu’Amadou. Et l’individu, d’origine camerounaise, est déjà connu des services de police.
Entendu par les forces de l’ordre, ce « gros bras », qui a hérité du surnom de « nettoyeur », est souvent contacté par les célébrités pour régler des conflits.
Micro-caméra, balise GPS, … Éric O-.O. a alors employé les grands moyens pour surveiller Walid et Caroline. Interpellé par la police le 28 février dernier, Amadou avait « une grenade en état de fonctionnement » sur lui.
Selon ses propos, il a été engagé par une « influenceuse à Dubaï », sans révéler l’identité de sa patronne.
Malgré tout, la DCOS a déjà identifié Poupette Kenza et son mari Allan comme les cerveaux de l’opération. De plus, l’influenceuse se trouvait aux Émirats arabes unis, avant son retour en France.
Tout semble indiquer que le couple donnait des directives à Amadou pour faire pression sur Walid et Caroline.
Des messages inquiétants ont en effet été retrouvés sur le téléphone du maître chanteur. Et le 3 juillet dernier, la police a procédé à l’arrestation de Kenza Benchrif.
« Ma cliente conteste fermement toute tentative d’extorsion »
Placée en garde à vue, Poupette Kenza a invoqué le droit au silence, ne souhaitant pas répondre aux questions des enquêteurs.
Présentée devant un juge d’instruction, la jeune femme enceinte de son 3e enfant, a été incarcérée, dans l’attente de la suite de l’enquête.
Malgré les preuves accablantes, l’influenceuse nie être la commanditaire d’une tentative d’extorsion, comme l’a déclaré son avocat.
« D’une part, je suis très étonné de la rapidité avec laquelle ces informations sortent dans la presse comme toujours lorsqu’il s’agit de ma cliente. Rien ne lui est épargné, pas même le respect du secret de l’instruction. D’autre part, ma cliente conteste fermement toute tentative d’extorsion. Elle ne savait rien des méthodes de cet homme (Éric Love O-.O.), qui lui a été présenté par un intermédiaire et qui lui promettait de régler son différend financier avec rapidité, professionnalisme et sans aucune menace physique, sans quoi elle n’aurait jamais accepté ses services »