« Poumon perforé, huit côtes cassées, mâchoire fracturée… » : Un homme de 55 ans passé à tabac dans une gare
Marc, 55 ans, se rendait au travail quand il a croisé le chemin d’une bande de jeunes malintentionnés à la gare d’Antibes.
Une bande de jeunes prêts à en découdre
Rien n’aurait laissé présager un tel drame. Ce jeudi 12 décembre, Marc se rend à la gare d’Antibes pour attraper le train 5 h 50 en direction de Saint-Laurent-du-Var. Un trajet quotidien qu’il effectue sans même y penser. C’est alors qu’il croise la route de trois jeunes. D’abord, il ne leur prête pas attention, jusqu’à ce que ces derniers le bousculent.
« Il leur a dit que la moindre des choses était de s’excuser », raconte sa femme Stéphanie dans les colonnes d’actu Nice. Un véritable affront pour les trois concernés qui ont sorti une bombe lacrymogène avant de gazer le quinquagénaire.
Pris de court, Marc tente de s’enfuir en courant. En vain. « Il a 55 ans, eux 20 ans », souligne son épouse. S’ensuit un déchaînement de violence : « Ils l’ont mis à terre et l’ont tabassé à coups de pied et coups de poing. Il a appelé à l’aide en criant et une personne a dû l’entendre, car elle a appelé les pompiers. Cela a duré 10 minutes environ. Il a été admis à l’hôpital d’Antibes à 6 h 25 du matin », raconte-t-elle.
Six mois d’ITT
Résultat, Marc s’en tire avec un poumon perforé, 8 côtes cassées, une épaule et la mâchoire fracturées… « Son œil était sorti de son orbite », ajoute Stéphanie. Des blessures qui auraient pu être encore plus grave sans l’intervention de cette tierce personne. Pris en charge par les pompiers, l’homme est transporté à l’hôpital et pris en charge aux soins intensifs.
Toujours selon son épouse, il s’en tire avec une ITT de six mois et les médecins ne savent pas s’il aura des séquelles aux poumons. « Ils ont dû le bousculer fort pour qu’il dise quelque chose, ce n’est pas quelqu’un qui cherche la bagarre », ajoute-t-elle. En effet, Stéphanie décrit son mari comme un homme discret et altruiste.
Compte tenu de son caractère, elle a du mal à se l’imaginer aller sciemment au-devant de problèmes. Un témoignage que corrobore l’employeur de Marc : « C’est quelqu’un de pas du tout agressif, je le connais depuis 17 ans. Ce n’est pas normal ».
Depuis, Stéphanie affirme avoir déposé plainte au commissariat d’Antibes. Marc doit être entendu par les policiers avant que l’enquête se poursuive.