Il se rend à la police 11 ans après son crime
Une enquête sur un crime classée sans suite il y a plus de 10 ans vient subitement de refaire surface. Pourquoi ? L’auteur s’est simplement livré lui-même.
Un crime vieux de 10 ans sans aucune preuve
Cela se passe dans la nuit du 22 au 23 mai 2013, un homme de 44 ans est victime d’une violente agression au couteau dans la ville de Saumur. La victime sort d’un bar pour fêter un contrat de travail.
Il regagne son domicile situé un peu plus loin dans la rue quand un passant, beaucoup plus jeune que lui, l’interpelle. Le jeune homme lui demande la direction et l’homme allait lui répondre, mais reçoit des coups de couteau à la lèvre et à la gorge.
Heureusement, la victime avait pu prévenir les secours grâce à sa compagne. Son pronostic vital avait été engagé. À l’époque de l’enquête, la femme de la victime avait parlé d’une « agression complètement gratuite ». Puisque l’homme travaillait dans l’agroalimentaire, avait une vie paisible et ne sortait quasiment jamais.
Cependant, aucun suspect n’avait été identifié, aucune vidéo ou trace ADN n’a pu aider l’enquête.
L’enquête résolue par des aveux spontanés
D’après 20 minutes et Le Courrier de l’Est, le vendredi 17 mai, un homme de 28 ans pousse les portes du commissariat. En effet, l’homme, visiblement pleine de remords, s’était présenté à la police de Saumur. Il expliquait avoir commis un meurtre il y a 11 ans. Ou une tentative de meurtre puisqu’il ignorait si la victime était toujours en vie. Tout cela a été confirmé par le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard.
L’homme est très vite pris au sérieux pas les agents de police et est immédiatement mis en garde à vue.
Le dossier et ses éléments correspondaient aux aveux du jeune homme. Heureusement, La victime a été sauvée de justesse après un passage dans le coma et plusieurs opérations. La victime est donc aujourd’hui bien vivante.
Au terme de sa garde à vue, l’homme de 28 ans a été présenté samedi 18 mai au pôle criminel du parquet d’Angers. Mis en examen pour tentative de meurtre, il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire. Le procureur de la République d’Angers indique que le débat sur l’intention criminelle sera important. Si l’intention criminelle n’est pas prouvée, il s’agira de faits de violences et il y a donc prescription.