Plusieurs personnes violemment agressées car « les filles avaient des jupes trop courtes »
Après l’agression d’une jeune femme voilée dans un magasin, deux couples ont été agressés alors qu’ils se baladaient dans Nice. Selon les agresseurs, les filles « avaient des jupes trop courtes », à leur goût.
Deux couples d’amis agressés car les filles avaient des jupes trop courtes, selon les assaillants
Très peu de temps après l’agression d’une femme à la salle de sport Basic Fit, une autre agression violente a eu lieu, cette fois dans les rues du vieux Nice. Ce week-end du 27 avril 2024, deux couples d’amis ont eu une altercation mouvementée avec un groupe d’individu.
Les deux couples ont été passés à tabac après avoir répondu aux insultes sexistes de leurs agresseurs. Une autre personne a également été blessée en voulant les aider. Il s’agit d’une passante, infirmière de 19 ans, ayant reçu un coup de pied au visage.
Blessée au visage, Chloë, l’une des victimes, a expliqué à CNews que les agresseurs les avaient traités, elle et son amie, de « sales p*tes », dans un premier temps. D’après les individus auteurs des insultes, les filles portaient des « jupes trop courtes ».
Finalement, pour avoir répondu aux insultes sexistes, les deux couples d’amis ont été frappés à coups de poing et à coups de pied. Hospitalisées, les victimes s’en sortent avec peu de blessures. L’infirmière qui est venue à leur aide a cependant une fracture de la mâchoire.
Les deux suspects alcoolisés d’origine russe ont été relâchés
Ce sont des passants, dont l’infirmière de 19 ans qui est venue à leur secours, qui ont réussi à les arrêter. La BAC est alors intervenue, les assaillants étaient alors maîtrisés par les témoins. Les deux individus d’origine russe étaient apparemment alcoolisés.
Les deux hommes ont été placés en garde à vue. Mais, ils ont finalement été libérés peu de temps après. Selon une source interrogée par Le Figaro, ils seront convoqués à nouveau « prochainement ».
Pour rappel, la violence et la discrimination en fonction de la tenue est quelque chose de très courant et, malheureusement, les cas sont de plus en plus nombreux. La preuve avec cette étudiante jugée trop distrayante par son professeur.