« La semaine prochaine » : cette phrase terrifiante prononcée par Justin P. avant de passer à l’acte à Nantes
L’histoire fait froid dans le dos. Jeudi 24 avril 2025, un jeune adolescent de 16 ans, Justin P. est entré dans un lycée de Nantes et a tué une adolescente de 57 coups de couteau.
Quelques heures après ce drame, des échanges avec ses camarades ont été dévoilés et ces derniers font particulièrement froid dans le dos.
Une attaque tragique à Nantes
Ce vendredi 25 avril dans C à vous, Maxime Levy, journaliste spécialiste police-justice, est revenu sur le terrible drame qui a frappé le collège-lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes.
Le principal suspect, Justin P., 16 ans, a poignardé mortellement Lorène, une élève connue pour sa gentillesse et sa discrétion, avant de s’en prendre à trois autres élèves dans une autre salle de classe.
D’après les premières analyses, Justin s’entendait pourtant bien avec Lorène, ce qui rend l’attaque encore plus incompréhensible.
Mais le plus effrayant reste la violence de son geste : l’autopsie a révélé que la jeune fille avait reçu 57 coups de couteau.
Après cette agression d’une extrême brutalité, Justin P. a poursuivi son attaque avant d’être stoppé par un professeur d’informatique, qui a réussi à le neutraliser à l’aide d’une chaise.
Le jeune suspect a ensuite été interné en hôpital psychiatrique, complètement déconnecté de la réalité selon ses premiers témoignages.
Des échanges qui résonnent tristement aujourd’hui
Derrière cet acte d’une violence inouïe, il y avait malheureusement des signes avant-coureurs. Maxime Levy a révélé que Justin P. avait, quelques jours avant l’attaque, laissé des messages inquiétants à ses camarades sur une messagerie.
Il leur aurait dit « Au revoir, c’est la dernière fois que vous me voyez » et annoncé qu’il allait « faire la une des journaux ».
Un échange glaçant qui montre que le drame était bel et bien prémédité. Le jour de l’attaque, Justin n’était pas venu les mains vides : il avait dans son sac deux couteaux, un pistolet factice et un masque d’airsoft, preuve qu’il s’était préparé pour passer à l’acte.
Interrogé après son arrestation, il a expliqué aux enquêteurs être comme entré dans un « rêve lucide », perdu dans une sorte de tunnel où il n’avait plus vraiment conscience de ses actes.
C’est seulement après avoir été maîtrisé qu’il aurait repris ses esprits et demandé : « Qu’est-ce que j’ai fait ? ».
Un geste prémédité qui glace d’autant plus l’entourage de Lorène et toute la communauté scolaire.