Un patient décède aux urgences… après 22 heures d’attente sur un brancard
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C’est la triste histoire du jour. Et en même temps la plus incompréhensible… Et pour cause ! À Strasbourg, un homme s’est présenté aux services des urgences avant de se voir mettre sur un brancard. Le temps passe, la douleur, elle, demeure. C’est au bout de 22 heures d’attente que le pire s’est alors produit. Un membre du personnel hospitalier vient pour l’ausculter. Malheureusement, le vieil homme était mort, seul, sur son lit.
Il vient aux urgences et meurt après 22 heures d’attente
Décidément, les problématiques des urgences en France ne semblent pas s’arranger. Et ce vieil homme de 81 ans l’a vécu à ses dépens. « Il a passé une vingtaine d’heures sur son brancard dans une zone de soins », explique ainsi un haut membre syndical du milieu hospitalier strasbourgeois, peu de temps après l’annonce du décès du patient. En effet, c’est ainsi que ce vieillard s’est vu mourir, seul, à l’hôpital.
Mais comment cet homme a-t-il bien pu passer autant de temps aux urgences sans qu’un médecin ne vienne s’occuper de lui ? Pour les syndicats comme pour le personnel hospitalier, la réponse est toute trouvée. Et ces derniers n’ont pas attendu la tragique disparition de l’octogénaire pour tirer la sonnette d’alarme…
Toujours trop peu de lits
« Il y a une énième situation de blocage et de surcharges des urgences ». Avec ces mots, le syndicat hospitalier de Force Ouvrière a posé le doigt sur l’intégralité du problème : trop peu de lits sont encore disponibles pour, souvent, un nombre de patients bien plus important.
Pour le vieil homme de 81 ans, son cas n’est malheureusement pas le premier. D’autres défunts ont ainsi perdu la vie après avoir patienté de longues heures dans les couloirs de différents services des urgences en France. Une question est alors posée, tant par les professionnels de la santé que par ceux qui n’arrivent pas à comprendre comment ce type d’événement peut arriver : quand l’État va-t-il passer à la vitesse supérieur ?
