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Il se faisait passer pour un playboy trentenaire pour violer : il était en réalité bien plus âgé…

Publié par Gabrielle Nourry le 27 Oct 2021 à 6:07
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Un retraité niçois est accusé de viols par surprise, il est jugé depuis lundi 25 octobre par la cour criminelle de l’Hérault. Le septuagénaire se faisait passer en ligne pour un playboy de 37 ans afin d’attirer ses victimes. Il était âgé de 67 ans au moment des faits.

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Un retraité se faisait passer pour un jeune playboy

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Un retraité niçois de 74 ans est accusé d’avoir violé par surprise plusieurs femmes. Agé de 67 ans à l’époque, Jack Sion est inscrit sur des sites de rencontres. L’homme se fait passer pour un certain Anthony Laroche, un architecte d’intérieur de 37 ans.

Les faits remontent à 2014, le retraité se faisait passer pour un playboy au physique avantageux. Les photos étaient celles d’un mannequin. Il proposait aux femmes avec qui il discutait, un scénario proche de Cinquante nuances de Grey. En effet, une fois arrivées sur le lieu de rencontre, les victimes devaient se bander les yeux.

L’accusé demandait aux femmes de ne pas le toucher. Ce n’est donc qu’après avoir retiré leur bandeaux que les victimes comprenaient qui était leur véritable partenaire. Le retraité usait chaque fois du même mode opératoire.

L’homme est accusé de viol par surprise

Lors de son arrestation, les enquêteurs trouvent un carnet avec le nom de 300 femmes. Seulement 3 d’entre elles ont décidé de porter plainte. « Je n’ai jamais donné mon consentement à cet homme-là, je l’ai donné à Anthony Laroche » , a expliqué l’une des victimes, lors de son audition.

L’accusé réfute les accusations de viols par surprise. Le septuagénaire a toujours indiqué n’avoir ni menacé, ni forcé aucune des femmes avec qui il a eu des rapports sexuels. Jack Sion évoqué des relation sexuelles « dénuées d’ambiguïté » et des rapports « consentis, de domination/soumission » .

« Pour lui, il s’agissait d’un scénario érotique consenti. Il conteste les faits qui lui sont reprochés » , confie Laurent Poumarède, l’avocat de l’accusé. Le retraité avait déjà été entendu pour des faits similaires dans le passé, mais il n’avait pas été poursuivi. La justice a décidé que la stratagème utilisé relevait de la notion de viols par surprise.

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