Pannes d’ascenseurs : certains habitants de cet immeuble ne sortent plus depuis 9 jours !
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Depuis quatre ans, les habitants d’un immeuble à Mantes-la-Jolie vivent un véritable calvaire.
Alors qu’une vidéo dévoile comment s’y prennent les pickpockets pour voler leurs victimes dans les ascenseurs, les habitants de l’immeuble connaissent des pannes d’ascenseur à répétition. Certains ne sont pas sortis de chez eux depuis 9 jours.
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Photo d’illustration
L’ascenseur de l’immeuble tombe régulièrement en panne
À Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, la colère gronde chez les habitants de la tour d’Estrées au Val-Fourré. Depuis quatre ans, ils vivent au rythme des pannes d’ascenseur. 17 étages sont donc à monter à pied, afin d’éviter de rester bloqués dans l’ascenseur.
Le Parisien est allé sur place pour comprendre la colère des habitants. Parmi eux, un père de famille s’indigne. Ses trois enfants sont restés bloqués quarante minutes dans un ascenseur qui ne donne guère confiance aux habitants. Et quand l’homme veut appeler les pompiers, le syndic s’y oppose. « Une référente du syndic nous demande de ne pas le faire car à chacune de leurs interventions, ils abîmeraient le mécanisme » explique le père de famille au Parisien.
Si des prisonniers ont pu s’évader de prison grâce à une brosse à dents, l’homme a dû extraire ses enfants à la main avant qu’un drame n’arrive.
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Photo d’illustration
Certains ne sortent plus de chez eux !
Lors de leurs différents échanges avec les habitants de l’immeuble de 17 étages, les journalistes du Parisien font un constat alarmant : certains ne sortent plus de chez eux. Pour la plupart, ce n’est pas un choix, mais plutôt pour des raisons de santé. C’est le cas d’Aïda et sa fille de 22 ans, polyhandicapée.
Logées au 16ème étage, la mère et la fille ne sont pas sorties depuis 9 jours à cause des pannes d’ascenseur. Si ces personnes gagnent plus d’un million de dollars par an grâce à leurs 22 logements Airbnb, les habitants de cette tour ne peuvent même pas prétendre à proposer leur logement à un tiers.
Contactée par Le Parisien, l’agence Foncia, qui s’occupe du bâtiment, se défend. Pour l’agence, les raisons des dysfonctionnements sont liés aux incivilités. « Nous gérons également une tour similaire à proximité dans laquelle nous ne rencontrons en aucun cas ces difficultés » indique l’agence. Un retour à la normale est prévu pour le 31 mars prochain, date à laquelle les deux ascenseurs doivraient refonctionner.
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