Disparition : les ossements d’une mère de famille retrouvés deux ans plus tard
C’est un chamboulement total dans l’enquête sur la « disparue de Roquemaure » . En effet, des ossements retrouvés par des chasseurs, il y a quelques mois, ont été identifiés comme appartenant à Marie-Pascale Sidolle, mère de famille disparue depuis 2019.
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Disparition inquiétante d’une mère de famille
14 avril 2019, Marie-Pascale Sidolle, habitante de Roquemaure, 54 ans, disparaît sans laisser de trace. Elle allait prendre son service en tant qu’agent de service hospitalier en oncologie-hématologie à 7 heures. La mère de famille s’est présenté mais est repartie aussitôt. Elle serait rapidement ressortie de l’établissement en compagnie d’un homme. Elle a alors été aperçue pour la dernière fois dans sa Renault Twingo sur le parking de l’hôpital d’Avignon.
Des images de caméras de surveillance ont permis de visionner cette scène devant l’hôpital. Marie-Pascale ne semble pas menacée mais la qualité n’est pas suffisante pour identifier l’homme à ses côtés.
Très inquiète et sans nouvelles, sa famille tente de la géolocaliser. A 7h29 retentit le dernier signalement de la mère de famille, aux alentours de Pujaut.
Sa voiture est finalement retrouvée incendiée à Avignon le lendemain. Un appel à témoins a alors été lancé pour retrouver la mère de famille « mesurant 1m60, pesant 56kg, cheveux châtain foncé, yeux blancs, avec des taches de rousseur » .
Des ossements retrouvés et identifiés deux ans plus tard
En janvier 2021, des chasseurs découvrent des ossements, dans la campagne d’Armanon, à une quinzaine de kilomètres d’Avignon. Quelques mois plus tard, les résultats sont sans appel : il s’agit bien du corps Marie-Pierre Sidolle, comme l’a annoncé le procureur de Nîmes ce mercredi. Une enquête pour meurtre et enlèvement a donc été ouverte.
Un soulagement pour sa famille qui va peut-être en savoir plus sur la cause de sa mort. Le 14 avril 2021, sa fille confiait à France Bleu : « Ne pas savoir me mine depuis deux ans, c’est le pire qui puisse arriver, ne pas savoir. J’irai mieux le jour où j’aurais des réponses » .
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