Un octogénaire tue sa femme malade avant de mettre fin à ses jours, pour respecter sa promesse !
C’est un drame familial qui a eu lieu, à Montivilliers près du Havre, vendredi 4 décembre. Un octogénaire a tué sa femme malade avant de se suicider afin de respecter une promesse.
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Le geste désespéré d’un octogénaire
Montivilliers, le vendredi 4 décembre. L’aide à domicile de Monique et René Clugéry se rend à leur domicile. Mais elle découvre l’horreur. Monique, 77 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer, est retrouvée morte dans sa chambre. Elle a été étouffée dans son sommeil par René, 81 ans, atteint de la maladie de Parkinson, qui a mis fin à ses jours dans la salle de bain, en se tailladant les veines. Les policiers appelés ont découvert une note écrite par René, où l’octogénaire a écrit « la conscience de son acte et le regret de devoir le faire de cette manière-là » , confie Thierry Clugéry, le fils ainé du couple.
Les voisins sont pris entre stupéfaction et compréhension
Suite à l’annonce de la mort de Monique et René Clugéry, et surtout la manière dont elle est survenue, l’émotion est grande dans le quartier de Montivilliers, où résidait le couple. Monique était institutrice dans cette ville. Un père de famille, maintenant septuagénaire, très ému, relate le couple qu’elle formait avec son mari. « C’étaient des gens adorables, très attachants. Ils étaient très liés. On les voyait souvent main dans la main. Finalement, ça ne m’a pas surpris, même si on ne s’y attendait pas. »
Une voisine du couple comprend le geste désespéré de l’octogénaire. « Mais en les connaissant un peu, ça a un côté « Roméo et Juliette ». C’est cohérent avec leur fonctionnement. Je crois qu’ils avaient déjà dit à des proches qu’ils le feraient, si leur état se dégradait trop. Il ne se voyait pas du tout seul dans la maison sans elle. »
Le fils ainé salue la mémoire de ses parents
Thierry Clugéry, le fils ainé du couple, revient sur la relation très forte qui unissait ses deux parents : Monique et René Clugéry. « C’est une relation pas uniquement fondée sur des sentiments, mais aussi sur un partage de valeurs et d’humanité, d’humanisme (…) Dès mon adolescence, ils n’ont pas eu honte de dire qu’ils vivraient ensemble et qu’ils partiraient ensemble. C’était l’aboutissement d’un projet ».
Thierry ne condamne pas le geste de son père octogénaire, au contraire. « Ça été un grand choc, et en même temps, je n’ai pas été étonné. Mais j’ai culpabilisé de ne pas avoir pris les devants. Il y a une onde de choc d’admiration : le fait d’avoir eu le courage d’avoir été jusqu’au bout, avec le peu de force qui lui restait. »
Source : Paris-Normandie
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