Obsèques du petit Émile : Ses parents et ses grands-parents encore suspects ?
Près d’un an après la découverte des ossements d’Émile, ses proches s’apprêtent à enterrer le garçonnet dans le hameau du Vernet.
Émile, enterré près de deux ans après sa disparition
Ses obsèques auront lieu le 8 février prochain. L’occasion pour la presse de revenir sur l’affaire du petit Émile. Une affaire qui a secoué la France des mois durant, avant qu’une randonneuse ne fasse une macabre découverte le 30 mars 2024. En effet, alors même que certains espéraient encore le revoir vivant, la femme est tombée nez à nez avec le crâne et les ossements du garçonnet à l’occasion d’une de ses sorties.
Une trouvaille qui a certes permis de boucler l’enquête pour disparition, mais qui plonge les proches d’Émile dans un profond désarroi. Malgré tout, de nombreuses questions subsistent. Aujourd’hui encore, on ignore si le garçonnet est décédé de causes naturelles ou après l’intervention d’un tiers.
Autant de zones d’ombres que les enquêteurs s’appliquent à éclaircir. Ce, sans perdre de vue les parents et grands-parents d’Émile. Ce qui donne lieu à quelques frictions entre eux et le hameau du Vernet, notamment après une demande très spéciale de Marie et Colomban Soleil.
Une demande pas comme les autres
En effet, les parents du garçonnet ont choisi d’enterrer leur fils dans la commune où il a disparu. Un choix que comprend évidemment le maire du hameau, qui n’y voit rien à redire. En revanche, Marie et Colomban ont réclamé un caveau collectif auprès de la municipalité. Une demande qui laisse le maire et les habitants de la commune dubitatifs.
« Émile est décédé ici. Mais ses parents et grands-parents vivent à Marseille. Nous ne pouvons pas accepter des inhumations à tous les résidents secondaires, sinon le cimetière ne pourrait plus accueillir les gens d’ici », explique un membre du conseil municipal.
Et cela les contrarie d’autant plus que les enquêteurs n’ont pas encore résolu l’affaire. Par conséquent, on ne sait pas si les proches d’Émile sont impliqués ou non dans sa disparition et son décès. « Si les gendarmes ne lâchent pas l’affaire, c’est qu’ils ont des doutes. Et si demain on apprend que les enquêteurs ont quelque chose à reprocher à la famille ? On dira que le village n’a pas été prudent au moment de prendre des décisions », s’indignent des habitants auprès de BFM DICI.
Toutefois, un conseiller municipal a confié que « la porte n’était pas fermée ». La situation de la famille d’Émile étant particulière, la mairie pourrait faire une exception la concernant.