Nièvre : une jument tuée par balle par des chasseurs !
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Dans la Nièvre, en Bourgogne, Diane de Charmasse est encore sous le choc. Depuis quelques années, elle garde Altesse de la Serre en pension, une jument de compétition.
Mais le 6 novembre dernier, elle reçoit un coup de téléphone alors qu’elle est au travail. Quelques semaines après l’agression d’une cavalière et son cheval, Diana apprend que des chasseurs ont tiré sur la jument. Une enquête est ouverte par la Procureure de Nevers.
Un chasseur tue sa jument par balle
C’est un fait divers qui attise un peu plus la colère et le sentiment d’insécurité pendant les jours de chasse. Dans la Nièvre, Diane de Charmasse doit faire face à la perte d’une jument.
Altesse de la Serre était un cheval de compétition appartenant au cavalier Jean-Marie Bazire, comme le rapporte France 3 Bourgogne. Mais le 6 novembre dernier, un chasseur tue la jument par balle. Lorsqu’elle l’apprend, Diane n’y croit pas une seconde.
« Il y a eu un accident, on a tué un de vos chevaux » apprend-elle au téléphone. Après l’incident, les chasseurs décident de l’avertir. La jument n’était pourtant pas dans une zone d’insécurité. Au moment du drame, elle se trouvait en effet dans son pré, où elle vit depuis déjà plusieurs années.
Si les accidents de chasse impliquent bien souvent des humains, les animaux ne sont pas épargnés. Lors de l’autopsie, Diane apprend que le chasseur n’a pas respecté les règles de la chasse. La balle retrouvée à l’entrée du cœur de la jument « avait une trajectoire ascendante » indique France 3 Bourgogne.
Une enquête est ouverte
L’autopsie semble donc souligner la responsabilité du chasseur qui a tiré. « Il y a des règles. Quand on tire à la chasse, on fait un tir fléchant. Donc en direction du sol pour éviter qu’il y ait des accidents » rappelle Diane de Charmasse.
Elle souligne également que la jument mesure 1,70 mètre, et que la balle n’aurait jamais dû atterrir dans son cœur. « La jument n’avait aucune chance » se désole l’éleveuse. Le chasseur, quant à lui, devra répondre de ses actes et surtout de la trajectoire voulue pour son tir.
Car le chasseur ne pouvait logiquement par atteindre un sanglier en tirant à une hauteur de 170 centimètres. Le sanglier « court toujours », mais la jument a fait les frais de l’incompétence de l’homme.
Si un chasseur est mort à cause de son chien, Diane se rassure face à l’ouverture d’une enquête confirmée par la Procureure de Nevers. L’homme risque une peine allant jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende, rappelle France 3 Bourgogne.
