Mystère macabre à Bully-les-Mines : un squelette découvert sur un chantier, une femme disparue en 1967 ?
Le chantier de la future piscine municipale de Bully-les-Mines, petit bourg tranquille du Pas-de-Calais, a été le théâtre d’une découverte pour le moins surprenante.
Le 20 juin dernier, les ouvriers travaillant sur le site ont mis au jour des ossements enfouis sous terre. Une macabre trouvaille qui pourrait bien régler une énigme vieille de plus de cinquante ans.
Ce lundi 1er juillet, la police a confirmé la présence de ces restes humains. Les premiers éléments de l’enquête suggèrent qu’ils pourraient appartenir à une femme de 18 à 25 ans, décédée depuis au moins cinq décennies. Une révélation qui a immédiatement relancé l’intérêt pour plusieurs affaires non résolues de la région.
Le mystère de la disparition de 1967
Les enquêteurs n’ont pas tardé à faire le lien avec une disparition signalée en 1967 dans la même localité. À cette époque, Fatima Abdesselam-Tani, une aide-infirmière de 25 ans, avait disparu sans laisser de traces. Vue pour la dernière fois le 4 juillet 1960, elle n’avait plus donné signe de vie, abandonnant sa famille et la communauté dans le désarroi. Les indices trouvés sur le site du chantier ont ravivé l’espoir de mettre un terme à ce mystère.
Les policiers de la Brigade criminelle de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ59) sont désormais sur le coup. Leur mission : identifier formellement les restes et établir s’il s’agit bien de Fatima Abdesselam-Tani. L’analyse des ossements, des archives, et des témoignages sera cruciale pour faire la lumière sur cette affaire.
Enquête en cours : entre espoir et incertitude
Pour le moment, l’identification formelle du squelette reste en suspens. Les enquêtes anthropologiques et les tests ADN sont en cours, un processus qui peut s’avérer long et complexe. Les autorités doivent également vérifier si d’autres affaires de disparitions non résolues pourraient être liées à cette découverte.
Les habitants de Bully-les-Mines suivent avec attention les développements de l’enquête. Cette découverte macabre a suscité beaucoup d’émotions, ravivant les souvenirs et les spéculations autour de la disparition de Fatima Abdesselam-Tani. Les enquêteurs restent prudents dans leurs déclarations, conscient de l’importance de chaque détail pour résoudre ce cold case.
La découverte d’un squelette sur le chantier de Bully-les-Mines a réveillé les souvenirs d’une disparition non résolue datant de 1967. Tandis que les enquêteurs travaillent d’arrache-pied pour identifier les restes et résoudre cette énigme, la communauté locale est suspendue aux résultats. Cette affaire rappelle combien les enquêtes peuvent parfois prendre des décennies avant de trouver une résolution, offrant ainsi une lueur d’espoir aux familles en attente de réponses. Affaire à suivre…
Les rebondissements à venir pourraient apporter des révélations inattendues et, espérons-le, permettre de faire la lumière sur ce mystère. En attendant, l’affaire de Bully-les-Mines nous rappelle que, même après de nombreuses années, la vérité finit souvent par émerger.