Mort du petit Émile : Coup de théâtre, ses grands-parents en garde à vue
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Plusieurs mois après la disparition du petit Émile, l’affaire connaît un énorme rebondissement. En effet, ce mardi 25 mars, quatre membres de sa famille, dont ses grands-parents maternels, ont été placés en garde à vue pour homicide volontaire et recel de cadavre.
Quatre membres de la famille dans le viseur
Ce mardi matin, c’est l’annonce qui retourne tout : Philippe Vedovini et son épouse, les grands-parents maternels d’Émile, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, ont été interpellés dans les Bouches-du-Rhône. Ils sont désormais entendus sous le chef d’homicide volontaire et de recel de cadavre.
Ces gardes à vue s’inscrivent dans une « phase de vérifications et de confrontations », comme l’a précisé le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blanchon. Après des mois d’enquête, ces interpellations, qui n’ont rien d’un hasard, marquent un tournant majeur. L’enquête semble désormais se concentrer sur le cercle familial, et notamment sur les derniers moments passés par l’enfant dans la maison du Haut-Vernet, le jour de sa disparition.
Le 8 juillet 2023, Émile avait disparu alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents pour les vacances. Pendant des jours, les recherches s’étaient multipliées, sans succès pour autant. Il aura fallu attendre mars 2024 pour que des restes humains soient découverts à environ 1,7 km du domicile, relançant alors les investigations.
Vers un éclaircissement tant attendu ?
Depuis cette macabre découverte, les enquêteurs semblent s’activer sur plusieurs fronts. Des opérations criminalistiques ont été engagées sur divers lieux du territoire. Et au cœur des investigations, un objet attire en particulier attire l’œil : une jardinière imposante, saisie lors d’une opération nocturne le 14 mars, bien qu’elle ne soit pas à l’origine directe des gardes à vue.
Cette affaire, marquée par des mois de silence et d’incertitudes, pourrait bien connaître un tournant décisif. Lors des obsèques, les grands-parents exprimaient leur volonté de connaître la vérité. Mais aujourd’hui, ils sont au centre de toutes les suspicions.
Le procureur a annoncé qu’une nouvelle communication interviendrait à l’issue des actes en cours.
