Mort d’Émile : Piste familiale, traumatisme facial violent… Le procureur fait de nouvelles révélations
L’affaire Émile a récemment pris un nouveau tournant avec les gardes à vue de quatre membres de la famille du petit garçon. Après la levée des gardes à vue ce matin, le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Bachon, a tenu une conférence de presse faisant de nouvelles révélations.

La piste familiale n’est pas encore refermée
Ce jeudi 27 mars, après la levée des gardes à vue des membres de la famille d’Émile, le procureur de la République a fait le point sur l’enquête. Si les charges n’étaient pas suffisantes pour conduire à une mise en examen, Jean-Luc Bachon a précisé que la piste familiale n’était « pas encore refermée » pour autant.
Le procureur a confirmé que tous les gardés à vue avaient répondu à l’ensemble des questions qui leur ont été posées. Concernant ces gardes à vue et les auditions de témoins, elles s’inscrivent dans une phase d’enquête « où il devenait nécessaire d’affronter, d’éclairer les personnes les plus concernées avec les résultats issus de l’ensemble des investigations », indique-t-il.
Jean-Luc Bachon a fait de nouvelles révélations concernant la jardinière saisie devant l’église du village. Il précise qu’elle « ne comportait aucun élément de nature à faire progresser les investigations ». Par ailleurs, il précise que l’hypothèse intra-familiale « en était une parmi d’autres ».
Les ossements ont été transportés et déposés avant leur découverte
Le procureur a fait de nouvelles révélations concernant les ossements du petit Émile qui avaient été retrouvés par une randonneuse en mars 2024. « Les ossements ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte. Ils permettent aussi d’affirmer que le corps de l’enfant ne s’est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt« , apprend-on.
Jean-Luc Bachon souligne que les stigmates anatomiques sur le crâne sont « évocateurs d’un traumatisme facial violent« . Les expertises mettent en évidence « la probabilité de l’intervention d’un tiers ». La piste privilégiée par les enquêteurs est désormais celle de l’homicide.
Par ailleurs, on apprend que la voiture du grand-père, qui avait saisie lors des perquisitions, a été ramenée à La Bouilladisse, domicile des grands-parents.