Mort d’Émile : Lésion sur le crâne, os déplacés… ces détails qui confirment la piste de l’homicide
Après plusieurs mois au point mort, l’enquête dans la mort d’Émile a pris un nouveau tournant ces dernières semaines. De nouveaux éléments ont conduit à la garde à vue des grands-parents, d’un oncle et une tante du petit garçon. Désormais, les enquêteurs se focalisent sur la piste de l’homicide. On vous explique comment de nouveaux éléments scientifiques alimentent cette hypothèse.

Émile tué volontairement ou non ?
Les grand-parents maternels d’Émile, ainsi qu’un oncle et une tante, ont été interpellés ce mardi 25 mars 2025. Ils sont restés 48 heures en garde à vue avant d’être relâchés ce jeudi 27 mars sans poursuite. Ils ont été entendus pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ».
Mais qu’est-ce qui a poussé les enquêteurs à interpeller les grands-parents et deux de leurs enfants ? Selon les informations du Parisien, les analyses scientifiques qui ont été réalisées sur les ossements de l’enfant et ses vêtements indiqueraient qu’Émile n’a pas pu disparaître seul.
Les enquêteurs tendent donc à penser que le garçon a été tué, volontairement ou non. Alors que Philippe Vedovini, le grand-père d’Émile est le suspect principal dans cette affaire, la piste de l’homicide tend à se confirmer grâce à de nouveaux éléments scientifiques.
La piste de l’homicide privilégiée par les enquêteurs
Des analyses entomologiques (études des insectes sur un cadavre) auraient permis aux enquêteurs d’affirmer que les ossements du garçon ont été placés dans deux endroits différents. À la fois dans la nature, mais aussi dans un milieu protégé de l’extérieur.
Ce qui laisse penser que le corps d’Émile aurait été caché quelque part avant d’être placé dans la nature, certainement pour faire penser à la piste accidentelle. Les expertises ont aussi mis en évidence une lésion sur le crâne de l’enfant « compatible avec une intervention humaine ».
D’autres analyses réalisées sur les vêtements du petit garçon mettre en évidence un autre élément. Le tee-shirt de l’enfant ne présenterait pas de trace de décomposition humaine et n’aurait donc pas été en contact avec le corps. Ce qui confirme à nouveau l’intervention humaine, mais aussi une possible mise en scène ayant conduit à la découverte des ossements.