Mort d’Émile : « On cache des choses », le maire du Vernet sort du silence un mois après les obsèques
Tandis que l’attention de la presse et des internautes se relâche, le maire du Vernet déplore les rumeurs persistantes qui entourent son village.
Le Vernet au cœur de terribles rumeurs
Un village maudit. C’est ainsi que certains qualifient le pourtant si tranquille village du Vernet. Propulsé sur le devant de la scène après la disparition du petit Émile, il était depuis au centre de l’attention. De quoi troubler le quotidien des habitants de la commune qui ont dû composer, des mois durant, avec les allées et venues des journalistes et des curieux.
Et alors que le calme regagnait peu à peu dans village, la découverte des ossements du petit Émile a relancé le tumulte. De quoi agacer le maire, François Balique, qui tente d’endiguer les rumeurs qui entourent le Vernet et ses habitants.
Si la presse se rappelle avant tout la disparition du petit Émile, le village a été au cœur d’une autre tragédie en 2015. Cette année-là, un avion se crashe contre le massif des Trois-Évêchés, situé à proximité du Vernet. Une sinistre initiative du copilote Andreas Lubitz qui a décidé de mettre fin à ses jours, entraînant dans son sillage les passagers et le personnel de bord de son Airbus A320.
« Certains doivent s’imaginer qu’on cache des choses »
Deux drames… Il n’en fallait pas plus aux superstitieux pour pointer du doigt le Vernet. Un village qui semble attirer les catastrophes comme un aimant. Et les photomontages dont a récemment été victime le maire n’arrangent pas les choses. Ces derniers le mettaient en scène derrière les barreaux, l’érigeant ainsi comme le coupable tout désigné de cette terrible affaire de disparition.
« En fait, c’était le grand-père d’Émile qui était visé. Je suppose que celui qui a fait ça, n’avait pas la photo du grand-père et a mis la mienne à place », explique-t-il dans la presse. Toutefois, c’est bien lui qui a récolté les insultes et brimades des internautes et fait l’objet de nombreuses suspicions…
Une méfiance qu’il met sur le compte de l’idée que les gens se font d’une commune dans laquelle tout le monde se connaît. « Si le même drame était survenu en ville, les médias n’en auraient pas autant parlé. Mais comme cela se passe dans un petit village où tout le monde se connaît, certains doivent s’imaginer qu’on cache des choses », assure-t-il.
Le Figaro – à lire : Qui est François Balique, le maire du Vernet qui, jusqu’au bout, a voulu croire qu’Émile était encore vivant ? https://t.co/MJOLSjs0vK
— Iv (@ComteJeanine) April 4, 2024