Mort d’Émile : Les analyses des ossements sont tombées, ce que l’on sait
L’enquête se poursuit au Haut-Vernet après la découverte d’ossements appartenant au petit Émile par une randonneuse, samedi 30 mars 2024. Des expertises ont assuré que ces derniers provenaient bien du petit garçon et désormais, ils sont analysés afin de « parler » et de révéler ce qui a pu arriver au jeune garçon.
Selon la conférence de presse donnée par Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, des traces de morsures auraient été constatées.
Des os appartenant au petit Émile retrouvés
L’affaire du petit Émile vient de prendre une tournure tragique. Disparu depuis le samedi 8 juillet 2023 après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents alors qu’il jouait dans le jardin, le jeune garçon de deux ans n’avait plus donné de signe de vie.
Plusieurs centaines de gendarmes, des bénévoles, des chiens, et même des hélicoptères avaient été mobilisés dans le but de retrouver la trace du petit garçon. Une mise en situation avait eu lieu dans la région ce jeudi 28 mars 2024 afin de faire concorder les dires des témoins et de mettre en lumière une incohérence ou un souci dans l’agenda.
Des morsures constatées
Hasard du calendrier ou non, l’affaire a livré une partie de ses secrets ce samedi 30 mars 2024. Dans la journée, une randonneuse a trouvé un crâne et des dents alors qu’elle se promenait sur un sentier escarpé à deux kilomètres du domicile.
Elle a saisi les os pour les mettre dans un sac plastique avant d’appeler la gendarmerie. Des analyses ont été réalisées et ont confirmé le fait qu’il s’agissait bien du petit garçon. Désormais, les experts tentent de faire « parler » ces éléments afin de faire la lumière sur cette affaire.
Des fissures pourraient par exemple laisser penser qu’Emile a été violenté, etc. Ce mardi 2 avril 2024, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a donné une conférence pour apporter de nouveaux éléments sur l’affaire.
« Le crâne présente de petites fractures et des fissures post-mortem mais aucun traumatisme ante mortem n’a été observé. Le crâne présente aussi des traces de morsures probablement causées par un ou des animaux. »
Il explique ensuite que les os n’ont pas été enterrés : « L’aspect des os et des dépôts permet d’affirmer qu’ils n’ont pas été enfouis ». Des analyses supplémentaires sont en cours.