Mort d’Émile : De nouveaux ossements découverts, ce que l’on sait
Après la découverte du crâne du petit Émile le samedi 30 mars 2024, les recherches se poursuivent dans la zone autour du Haut-Vernet. De nouveaux ossements ont été retrouvés le mercredi 3 avril. Que sait-on de cette nouvelle découverte ?
De nouveaux ossements d’Émile retrouvés
L’espoir a récemment pris fin dans l’affaire Émile après la découverte par une randonneuse du crâne de l’enfant le samedi 30 mars 2024. Peu de temps après, ce sont les vêtements du garçon qui ont été retrouvés par les enquêteurs dans la même zone. Une nouvelle découverte vient d’être faite.
Les autorités ont retrouvé un nouvel ossement appartenant à l’enfant. « Un petit bout d’os appartenant à Émile a effectivement été retrouvé dans la même zone que les vêtements, en contrebas du crâne », a précisé le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
Le fragment d’os retrouvé a été identifié comme étant celui du garçonnet par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Une dent aurait aussi été retrouvée durant les fouilles menées dans la zone où les premiers ossements ont été découverts.
Les recherches se poursuivent
Ce nouvel ossement a été retrouvé parmi des ossements d’animaux, probablement de chevreuils. Le périmètre est actuellement ratissé par une centaine de gendarmes. Les opérations de fouilles devraient se poursuivre jusqu’au lundi 15 avril. Par ailleurs, l’accès au hameau du Haut-Vernet est toujours interdit afin de ne pas perturber le travail des enquêteurs.
Si les enquêteurs tentent de déterminer les circonstances exactes de la mort d’Émile, cette récente découverte ne les aide pas. Ils ne peuvent toujours pas déterminer si le petit garçon a été victime d’une chute, d’un homicide involontaire ou d’un meurtre.
De nombreuses zones d’ombres demeurent encore. Il faut notamment déterminer si les ossements d’Émile ont été déplacés. Ils ont pu être déplacés par une personne humaine, les conditions météo ou un animal. Pour rappel, cette zone avait déjà été fouillée lors des battues après la disparition de l’enfant.