Mort d’Émile : ce mystérieux témoin qui « refuse de parler »… Que cache-t-il ?
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Les gardes à vue des grands-parents d’Émile ont relancé l’intérêt autour de l’affaire et poussent désormais la presse à s’intéresser aux témoins.
Le passé trouble du grand-père d’Émile
Le mystère reste entier. Pourtant, les enquêteurs semblent flairer de nouvelles pistes et s’attardent sur la famille du petit Émile, ses habitudes et son passé. Un intérêt qui encourage la presse à faire de même. D’autant que Philippe Vedovini, le grand-père du garçonnet, traîne quelques casseroles, notamment en matière de violence. Décrit comme un patriarche autoritaire, l’homme n’hésiterait pas à faire usage de la violence pour se faire obéir.
Une règle à laquelle il n’a pas dérogé lors de son passage au pensionnat de Riaumont, situé dans le Pas-de-Calais. En charge de la discipline dans les années 1990, l’homme n’aurait pas hésité à faire usage de la violence. Les anciens élèves évoquent des corrections « gratuites », des coups de pieds et de vives intimidations. Bref, cet homme proche de l’Église apparaît soudainement comme le coupable idéal dans une affaire jusqu’ici irrésolue.
La famille étant scrutée de près, Le Nouveau détective s’interroge sur les témoins clés. En particulier les deux hommes qui ont affirmé avoir aperçu Émile, déambulant dans le hameau, le jour de sa disparition. Si l’un d’eux paraît enclin à répondre aux questions des journalistes, l’autre fait profil bas et refuse les demandes d’interviews.
Un témoin apeuré ?
Âgé d’une soixantaine d’années, il aurait vu le garçonnet « descendre vers le bas Vernet ». Une déclaration qui ne colle pas avec celle de l’autre témoin, qui l’aurait aperçu gambadant dans la direction opposée. Autre détail, l’homme aurait assuré avoir aperçu le grand-père suivant scrupuleusement les traces du petit Émile quelques minutes après son passage.
Une récente hypothèse met à mal le récit et suppose une confusion entre Émile et un autre garçonnet, un peu plus âgé.
Si tel était le cas, l’enquête pourrait prendre « une autre tournure… ». Pour cause, la piste du drame familial est fréquemment évoquée depuis les arrestations des grands-parents et de deux de leurs enfants. Dans la presse, il est même question de séquestration, voire pire. Autant suppositions qui, si elles se confirment, confirmeront l’existence d’une épouvantable dynamique au sein de la famille du garçonnet.
