Mort d’Élisa Pilarski : la polémique enfle autour de son chien Curtis
Cela va faire maintenant trois mois que la mort d’Élisa Pilarski émaille l’actualité. Il faut dire que le drame a de quoi émouvoir puisqu’il concerne une femme de 29 ans, alors enceinte de six mois. Retrouvée morte et dévorée avec de multiples morsures sur le corps, l’enquête se tourne immédiatement vers son chien, Curtis. Mais ce jour-là, il y avait également d’autres animaux sur place pour une chasse à courre. Actuellement, des preuves ADN sont en cours d’analyse et devraient donner des résultats définitifs dans le courant du mois.
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Mort d’Élisa Pilarski : la polémique enfle
La mort d’Élisa Pilarski n’a pas fini de diviser. Alors que cette jeune femme enceinte de six mois est retrouvée morte, dévorée, le drame embrase toutes les parties. Sur place, on retrouve un équipage du Rallye la Passion, en train de chasser dans la forêt. Au total, ce seront 62 tests ADN de chiens + 5 qui concernent Curtis, celui de la défunte. Et bien évidemment, tout le monde se renvoie la balle entre les défenseurs des animaux pour Curtis, les anti chasseurs et les propriétaires. Quant à Christophe Ellul, le concubin d’Elisa, il est formel.
« Qu’on ne vienne pas me dire que mon chien est responsable de ce massacre. Tu m’as appelé à 13h19. Tu étais en panique, tu me disais je me fais mordre aux bras et aux jambes, je t’ai dit de lâcher Curtis. Et plus rien. Quand je suis arrivé près des lieux, j’ai aperçu un petit groupe de chiens de chasse qui partaient. J’ai appelé Curtis qui m’a répondu en aboyant, c’est comme ça que je me suis rapproché du ravin dans lequel j’ai vu une meute d’une quinzaine ou vingtaine de chiens de chasse, silencieux autour de ce que je pensais être un tronc d’arbre.»
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L’avis du légiste
Pour le légiste, la mort d’Élisa Pilarski aurait été causé par « un ou plusieurs chiens. » Quant à l’avocat qui défend la victime, il souligne que « Curtis a des morsures sur la tête. Il s’est retrouvé face à un groupe de chiens et il s’est battu pour défendre sa maîtresse.» Des faits démentis par les vétérinaires qui parlent d’écorchures superficielles plutôt anciennes.
En plus, nombreux sont ceux qui pointent le caractère imprévisible de Curtis et sa dangerosité. Même Christophe Ellul aurait été mordu à la jambe ! Du côté des bénévoles du refuge de Beauvais où se trouve l’animal, même son de cloche. En effet, il aurait mordu une bénévole alors qu’il n’était « ni agressif ni apeuré. » Pour le moment, aucune preuve formelle ne permet de désigner un ou plusieurs coupables et les résultats ADN devraient tomber ce mois-ci.