Procès de Monique Olivier : cette drôle de technique pour la faire parler
Monique Olivier comparaît actuellement devant les assises des Hauts-de-Seine. Un procès significatif pour les familles des victimes, qui pour certaines, sont toujours dans l’attente de réponses. C’est le cas par exemple du père d’Estelle Mouzin qui ignore encore tout de ce qui est arrivé à sa fille.
Dans son livre Dans le cerveau du tueur, Michèle Fines a dévoilé l’astuce surprenante de la juge pour inciter l’accusée à parler.
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Elles réussissent à faire parler Monique Olivier
Monique Olivier a reconnu les faits. Un vrai soulagement pour les familles des victimes qui avaient à cœur de voir l’ex-femme de « l’Ogre des Ardennes » reconnaître son implication dans les meurtres. Maintenant, il faut que l’accusée se livre. Un exercice compliqué au cours duquel les magistrats ont dû redoubler d’ingéniosité.
Il y a quelque temps, la veuve s’est livré à l’une de ses codétenues. Elle lui a notamment avoué qu’elle avait menti sur son alibi dans l’affaire Estelle Mouzin. Une confidence cruciale qui a entraîné un nouvel interrogatoire de l’accusée.
Cette dernière rechignant à parler, la juge et sa greffière ont une idée. Dans son livre Dans le cerveau du tueur, Michèles Fines raconte que les deux femmes ont eu vent de l’amour de Monique Olivier pour les chiens. Un élément dont elles se sont servies lors de son interrogatoire, faisant tout pour la mettre dans de bonnes dispositions.
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« Elles sont allées chercher un chien »
« Elles se sont rendu compte que Monique Olivier adorait les chiens donc elles sont allées chercher un chien. Pendant son interrogatoire, il y avait l’animal et Monique Olivier a pu le prendre sur ses genoux » , explique-t-elle.
Une astuce payante, puisque cette dernière a consenti à faire quelques révélations. Elle a notamment évoqué les tristes paroles d’Estelle Mouzin lors de sa séquestration.
De son côté, le père de la fillette a déposé une nouvelle plainte contre l’État, pour « faute lourde » . Pour lui, les agents de police ne se sont pas montrés assez minutieux lors de l’enquête. Il dénonce le manque d’attention porté à l’affaire malgré un portrait-robot réalisé après une tentative d’enlèvement ainsi que l’arrestation de Michel Fourniret pour des faits similaires.
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