La minute de silence pour Philippine interrompue par l’extrême gauche
L’émotion est encore vive à Paris et dans toute la France après le meurtre de Philippine, une jeune étudiante de 19 ans de l’université Paris-Dauphine.
Elle a été retrouvée morte dans le bois de Boulogne ce samedi 21 septembre 2024 alors qu’elle était partie marcher après ses cours et qu’elle allait rejoindre ses parents. Des minutes de silence ont eu lieu en France, mais certaines ont été interrompues par des militants d’extrême gauche comme vous pouvez le voir dans la séquence en vidéo ci-dessous :
Philippine, jeune étudiante de 19 ans retrouvée morte au bois de Boulogne
Le corps de Philippine, étudiante de 19 ans, avait été découvert le samedi 21 septembre, lors d’une battue organisée par ses proches dans le bois de Boulogne, à environ 500 mètres de l’université Paris-Dauphine où elle suivait ses études.
La jeune femme avait disparu la veille, vendredi, après avoir été aperçue pour la dernière fois à 14 heures. Elle devait rejoindre ses parents à Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines, mais n’était jamais arrivée à destination.
Inquiets de ne plus pouvoir la joindre, ses parents avaient rapidement alerté ses amis, qui avaient alors décidé de lancer plusieurs vagues de recherches. Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte et confiée à la brigade criminelle de Paris.
Selon des sources policières, des témoins avaient rapporté avoir vu un homme dans le secteur, armé d’une pioche, avant la découverte du corps.
Des minutes de silence perturbées
Ce vendredi 27 septembre, un rassemblement en hommage à Philippine, organisé à Vienne en Isère par la députée UDR Hanane Mansouri, a été perturbé par des militants antifascistes.
Devant le palais de justice, une trentaine de personnes s’étaient réunies pour une minute de silence en mémoire de la jeune femme, lorsqu’un groupe d’opposants a commencé à chanter « Siamo Tutti Antifascisti », un slogan associé à l’extrême gauche.
Cet incident a provoqué l’indignation de la députée Hanane Mansouri, qui a dénoncé sur les réseaux sociaux ce qu’elle a qualifié d’insulte à la mémoire de Philippine. Allan Brunon, militant proche de La France Insoumise, a réagi en accusant l’extrême droite d’instrumentaliser le féminicide de Philippine pour des raisons politiques, ce qui a alimenté un débat houleux autour de cette tragédie.
L’avocate du principal suspect, Taha Oualidat, a également dénoncé la récupération politique de l’affaire et a mis un point d’honneur à rappeler que de nombreux crimes similaires sont également commis par des ressortissants français.