Michel Fourniret : Monique Olivier avait mis en place un rituel glaçant !
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C’est le tueur en série français le plus connu et le plus monstrueux : « l’Ogre des Ardennes », Michel Fourniret, condamné pour le meurtre de sept jeunes filles, de 1987 à 2001. Il a pu compter sur l’aide de son ex-femme, Monique Olivier, pour commettre ces meurtres. Celle-ci se livrait à un rituel glaçant avec les victimes.
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Des aveux décisifs pour l’affaire Estelle Mouzin
Vendredi 11 décembre, au château du Sautou, dans les Ardennes, les fouilles pour tenter de retrouver le corps de la petite Estelle Mouzin, se sont arrêtées. Après quatre jours de fouilles qui ont nécessité une pelleteuse, un drone, des militaires et des archéologues, les enquêteurs n’ont pas avancé. L’enquête de la petite Estelle Mouzin a pu reprendre grâce aux aveux de Monique Olivier, l’ex-femme de Michel Fourniret, tueur en série.
L’Ogre des Ardennes a fini par avouer, au début de l’année, être responsable de la disparition et du meurtre de la petite fille. Atteint par la maladie d’Alzheimer, Michel Fourniret ne sait plus où se trouve précisément le corps d’Estelle Mouzin.
Les confidences de Monique Olivier
Si le mémoire du tueur en série, condamné en 2008 à la perpétuité incompressible, se fait défaillante, ce n’est pas le cas de celle de son ex-femme. Monique Olivier a été reconnue coupable de complicité pour quatre meurtres et viol en réunion. Elle a été condamnée à la perpétuité avec une peine de sûreté de 28 ans. Incarcérée à la prison pour femmes de Rennes, elle se confie à une ancienne de ses codétenues, Milica Petrovic. C’est après avoir regardé une émission consacrée à Estelle Mouzin que Milica Petrovic se met en tête de faire avouer le meurtre à Monique Olivier, qui finit par admettre qu’elle a servi d’alibi à Michel Fourniret, le jour de la disparition de la petite Estelle Mouzin.
Mais ce n’est pas la seule révélation que fait Monique Olivier à Milica Petrovic. Elle lui raconte dans les détails, « sans émotion, en buvant un café », le rituel qu’elle faisait avec les victimes. « Pendant quinze jours, elle m’a parlé des autres petites filles qu’elle a lavées, habillées en blanc et déposées sur un lit blanc« , confie Milica Petrovic. « Les filles appelaient leurs mères, suppliaient Monique, Michel n’était pas là, elle aurait pu les laisser partir, elle ne l’a jamais fait. Elle m’a dit : « je gardais les victimes comme les gardiennes qui nous gardent ici.«
Source : Le Monde
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