Une mère de trois enfants a dû se faire enlever quatre membres car elle aurait été « mass*crée » après son avortement
La justice vient de clore l’affaire concernant Priscilla Dray, la mère de famille amputée des quatre membres. La mère de famille a porté plainte contre le CHU de Bordeaux pour l’avoir « massacrée » ! Comment en sont-ils arrivés là ? Auraient-ils pu éviter cette situation ? On vous raconte tout !
La mère de famille se retrouve dans un état grave !
Le samedi 23 juillet 2011, après avoir avorté de son quatrième enfant, Priscilla Dray a plus de 39°C de fièvre. Elle a alors contacté son beau-frère qui est également médecin généraliste. Celui-ci l’envoie directement aux urgences et lui donne une petite note disant qu’elle a besoin d’antibiotiques.
De retour à l’hôpital universitaire Pellegrin de Bordeaux, la mère de famille ne reçoit pas l’accueil attendu. En effet, le personnel médical ne tient pas compte des observations de son médecin. Celui qui s’est occupé de son cas a simplement soupçonné une endométriose et l’a renvoyé chez elle !

Le lendemain, l’état de la mère de famille est nettement plus grave et elle retourne à l’hôpital. Malheureusement, personne ne semble vouloir se soucier d’elle et on la place sur un brancard ! Pendant de longues heures, Priscilla Dray a dû attendre sur place alors qu’elle était dans un état critique.
« J’avais une lettre d’une médecin qui demandait que je sois hospitalisé. Je ne pouvais plus m’asseoir, j’étais mourante. On a estimé que je faisais du caprice et on m’a répondu : “Vous croyez qu’on hospitalise les gens comme ça ? Ce n’est pas les généralistes qui font la loi” », raconte la mère de famille.

Les médecins prennent finalement les choses au sérieux !
Finalement, un anesthésiste décide de s’occuper d’elle. Celui-ci se rend compte qu’elle a besoin de soins intenses et les médecins la mettent dans un coma artificiel. Pendant deux jours entiers, la mère de famille s’est battue pour sa vie à cause d’une septicémie qui s’est développée dans son corps.
L’horreur se poursuit quand les médecins constatent que des « bactéries mangeuses de chair » ont infecté son corps. À la fin du mois d’août, ils se décident enfin à amputer ses deux jambes, sa main droite et son avant-bras gauche. On ne peut qu’imaginer la douleur de la mère de famille à son réveil !

Le mardi 18 février dernier, le tribunal a finalement dévoilé sa sentence. Il a mis en examen le gynécologue qui a procédé à l’avortement et les deux médecins qui l’ont reçue les 23 et 24 juillet. En outre, l’hôpital a dû verser 300 000 euros d’amende pour négligence.
Dans les colonnes de Pourquoi Docteur, la mère de famille se confie sur la tragédie qu’elle a vécue. « Aujourd’hui encore, je ne comprends toujours pas pourquoi on m’a laissée mourir dans cette maternité », dit-elle. À la fin du procès, elle déclare : « Je ne suis pas satisfaite. Je veux que ces médecins n’exercent plus ».

Cette mère de famille va-t-elle s’en sortir ?
Malgré la douleur et la tristesse d’avoir subi ce genre de traitement, la mère de famille ne peut qu’aller de l’avant. Au micro de Sud Ouest, elle déclare : « Quelqu’un m’aide tous les jours à la maison. Pour chaque tâche quotidienne, il faut savoir s’adapter et s’organiser. Le plus dur, c’est de l’accepter et de se dire qu’il y a des choses qu’on ne peut plus faire soi-même. C’est dur ».

Elle ajoute aussi : « Ce sont mes trois enfants qui me donnent cette énergie. Sans eux, je n’aurais pas eu la même force. Et je vis toujours avec l’espoir de me réparer. Je suis dépendante des progrès de la médecine et de la technologie ».