Disparition inquiétante d’une mère de famille : son compagnon lance un appel
Plus aucune trace de Mélodie depuis le 3 novembre. Inquiet de ne pas recevoir de nouvelles de sa compagne, Pearl a tenté de la retrouver, en vain. À court de ressources, il a signalé la disparition de la mère de famille de 34 ans à la police le lundi suivant. Interrogé par RMC, il a exprimé son incompréhension.
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Une mère de 34 ans se volatilise
Elle a disparu le 3 novembre dernier. Peu avant que Mélodie se volatilise, elle conversait avec Pearl, son compagnon depuis 14 ans. Il raconte : « Moi, j’ai eu un dernier texto d’elle à 17 h 50. Elle me disait de faire attention sur la route quand je rentrais du travail. Elle était déjà sortie de la maison quand je suis arrivé, à 19 h 15 » .
Il poursuit : « Donc j’appelle, son téléphone sonne. Je me dis que je vais la rappeler, j’attends. Une demi-heure plus tard, je vois qu’elle ne me rappelle pas. Je la rappelle à 19 h 46, elle est sur messagerie. Depuis, plus rien. J’ai alerté la police le lundi qui a suivi. J’ai cherché à droite, à gauche, dans les commissariats, les hôpitaux, un proche… » .
Mais rien n’y fait, Pearl ne parvient pas à localiser sa compagne. Aujourd’hui, il compte sur les recherches des enquêteurs ainsi que sur la vigilance de ses proches et des personnes ayant eu vent de l’affaire.
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« Je voyais qu’elle se renfermait »
« La seule piste que j’ai eue au début, c’est que son téléphone a borné à 19 h 24, avenue Emmanuel Allard, dans le 11ᵉ arrondissement. Alors qu’on habite dans le 4ᵉ » , ajoute-t-il.
Parent de deux enfants de 9 et 15 ans, Pearl essaie de les préserver au maximum. « Ils vont bien. […] J’ai du mal [à en parler avec eux]. Je n’ai pas trop les mots, je ne sais pas trop quoi dire » , a-t-il confié.
Peu avant sa disparition, Mélodie avait appris le décès de sa mère. Une nouvelle qui a eu l’effet d’une bombe pour la jeune femme. « Mis à part le décès de sa maman quelques jours plus tôt, il n’y avait pas de signes ou de choses quelconques qui auraient fait qu’elle aurait pu disparaître » , souligne Pearl.
« Elle était triste, c’est normal. Mais je voyais qu’elle se renfermait. Elle ne voulait pas parler avec les gens, elle restait dans sa chambre. Je lui ai dit que je savais ce que c’était, que je l’avais vécu et qu’on pouvait en parler. Je ne voulais pas trop la brusquer, je la laissais dans son coin. Ce n’est pas facile, on ne réagit pas tous pareils face au décès d’un membre de sa famille » , a-t-il conclu.
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