Excédée, une jeune médecin annonce son retrait !
Le Dr Magali Roussilhe exerçait la profession de médecin généraliste depuis 14 ans. Toutefois, elle a annoncé son retrait, alors qu’elle faisait partie de la Maison de santé de Prayssac, en vallée du Lot et du vignoble.
>>> À lire aussi : Covid-19 : peut-on être contaminé en se baignant ?
Une médecin se retire après 14 ans de métier
Magali Roussilhe n’a pas pris cette décision sur un coup de tête. La médecin a longuement réfléchi avant d’annoncer son retrait. Une démarche avait mûri peu à peu dans son esprit. Sa première prise de conscience a été la réglementation du médecin référent. Scellant une sorte de contrat entre le praticien et son patient, sous peine que ce dernier ne soit pénalisé lors de son remboursement, cette réglementation lui avait fortement déplu.
Aussi, le Dr Magali Roussilhe pointe fermement du doigt l’emprise administrative qui pèse de plus en plus sur les praticiens. Avec la pandémie de coronavirus, cela n’a rien arranger et son départ est arrivé plus tôt que prévu.
En effet, le coronavirus a rendu son quotidien invivable. À ses yeux, c’est une suite logique des événements. De nombreuses annonces les ont choqué et c’en était trop pour Magali.
Un ras-le-bol de l’emprise administrative
La mise en place du traçage des patients testés positifs au Covid-19 a profondément outrée la médecin. Ce n’est pas seulement le traçage des patients contaminés. De ce fait, elle énumère : « Non seulement de tracer les patients, mais également tous les cas contacts, la famille et tout l’entourage, afin de les inscrire sur un fichier informatique. » Cela n’est pas imaginable pour la médecin de Prayssac. Dès lors qu’elle apprend que la démarche est imposée par la loi, elle s’y refuse et choisit d’annoncer son retrait.
Ainsi, son objectif était d’éveiller la conscience collectif en dénonçant un seul message. Elle indique : « Je souhaite que ma démarche aide d’autres personnes à s’interroger et j’espère montrer qu’on peut remettre en question des choses qu’on cherche à nous imposer un peu trop facilement. »
>>> À lire aussi : États-Unis : un lézard carnivore géant effraie la population