Affaire Mazan : Un accusé justifie sa haine des femmes par la petite taille de son engin…
Le procès dans l’affaire des v*ols de Mazan est encore en cours. L’un des accusés, qui aurait donc abusé de Gisèle Pelicot, s’est exprimé et a même tenu à justifier sa haine des femmes en expliquant avoir un petit p*nis…
Affaire Gisèle Pélicot à Mazan : 51 hommes accusés
Le 2 septembre 2024 s’ouvrait le procès dans l’affaire des v*ols de Mazan. Une affaire d’ampleur qui a secoué la France. « Pour que la honte change de camp« , soit-on partout sur les réseaux sociaux en soutien à Gisèle Pélicot, la victime des faits reprochés.
Le procès en question doit durer jusqu’au 20 décembre prochain, tant le dossier est complexe et dense. Actuellement, 51 hommes sont accusés devant la justice dans cette vaste affaire dont les faits ont essentiellement eu lieu à Mazan, en région PACA.
Concrètement, de quoi on parle ? Les faits reprochés auraient eu lieu entre le 23 juillet 2011 et le 23 octobre 2020. Gisèle Pélicot, qui était alors mariée avec Dominique Pélicot (ils ont divorcé le 22 août 2024), aurait été victime de plusieurs v*ols et tentatives durant cette période.
Dominique Pélicot, son époux, aurait orchestré ces abus en prenant contact avec des hommes sur un forum. Sur ce forum, Dominique Pélicot aurait explicité plusieurs faits comme le fait qu’il droguait sa femme pour permettre à ces hommes d’abuser d’elle, à leur domicile.
Des hommes éprouvant une « toute puissance » face aux femmes
Gisèle Pélicot, alors droguée à son insu, ne savait pas que son époux faisait entrer des inconnus chez elle pour abuser d’elle. Souvent, elle se peignait d’absences, de fatigue et de douleurs gynécologiques.
Elle a d’ailleurs attrapé des maladies durant cette période, comme un papillomavirus. En plus de tout cela, le traumatisme est immense pour cette femme, désormais activement soutenue sur les réseaux.
51 hommes accusés et traînés devant le tribunal, sur 83 agresseurs potentiels identifiés par la police. Actuellement, les forces de l’ordre auraient dénombré environ 92 actes d’abus sur une dizaine d’années de souffrances.
Les accusés auraient entre 26 et 73 ans. Des psychiatres auraient pu parler avec certains sans trouver de problème psychiatrique. Par contre, les accusés présenteraient presque tous un sentiment de « toute-puissance » et de haine envers les femmes.
L’un des accusés tente d’expliquer sa haine des femmes
Durant le procès, plusieurs accusés ont déjà été interrogés. Notamment Dominique Pélicot qui s’est exprimé et a même fait des aveux glaçants.
Mais le mari de Gisèle Pélicot, qui aurait d’ailleurs pu être arrêté il y a 10 ans à cause d’autres comportements déviants, n’est pas le seul. Un autre accusé a pris la parole. Il s’agit de Simoné M.
Nous avons déjà un petit aperçu des profils des 51 hommes accusés dans l’affaire de Mazan. Dans le cas de Simoné M, il s’agirait d’un homme qui entretiendrait une haine envers les femmes.
L’homme est âgé de 43 ans et est un ancien chasseur alpin et intérimaire dans le BTP. Joëlle Palma, psychiatre, s’est entretenu avec l’accusé et six autres d’entre eux. Ce 2 octobre 2024, elle a brisé le silence pour évoquer le profil de Simoné M.
La journaliste Marion Dubreuil a rapporté ses paroles et voici ce qui ressortirait de la conversation entre Simoné M et la psychiatre : « Il lui a confié avoir un problème avec la taille de son s*xe qui a conditionné ses rapports aux femmes ».
Aussi victime d’abus, il assure qu’il ne savait pas qu’elle était droguée
Apparemment, l’homme de 43 ans aurait également subi un abus par un ami de son père. C’est en tout cas ce que l’accusé aurait confié.
Simoné M a aussi avoué avoir rencontré Dominique Pélicot sur le site Coco. L’accusé explique qu’il pensait « avoir participé à un jeu de couple ou la femme faisait semblant de dormir ».
Simoné M assure qu’il ne savait pas que Gisèle Pélicot était droguée. Dominique Pélicot lui aurait révélé la vérité seulement à la fin de l’acte.
« Les victimes d’abus sexu*ls dans l’enfance construisent leurs rapports à la sexu*lité sur une expérience négative et transgressive. Son vécu de victime a pu conditionner son statut d’agresseur« , commente alors la psychiatre.
Pourtant, durant le procès, Dominique Pélicot a assuré que les 50 autres hommes, dont Simoné M, étaient tous conscients des faits. « Je ne les ai pas manipulés, ils sont complices », a notamment déclaré l’ex-mari de la victime.
Le procès durera jusqu’en décembre prochain et nous n’aurons donc le fin mot de cette affaire qu’à ce moment-là .