Fusillades à Marseille : trois personnes ont perdu la vie
Dans la nuit du 2 au 3 avril, trois personnes ont perdu la vie à cause de fusillades. Une nuit à Marseille qui a été marquée par des règlements de comptes dans les quartiers populaires du nord de la cité phocéenne. Des drames sûrement liés au trafic de stupéfiants.
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Trois fusillades font perdre la vie à 3 personnes
Autour de minuit, deux fusillades ont éclaté à la cité du Castellas (XVe arrondissement de Marseille) et une autre près de la cité des Aygalades. Ces cités sont des hauts lieux du trafic de stupéfiants.
Peu avant 1h du matin, des coups de feu retentissent aussi dans le IIe arrondissement. Plus précisément vers la rue Vincent-Leblanc, proche du quartier de la Joliette. En tout, les trois fusillades ont fait trois morts par balle.
Rudy Manna, porte-parole Alliance Police Nationale Sud a affirmé au micro de LCI : « C’était la guerre cette nuit dans les cités marseillaises » . Pour l’instant, il le souligne, « on ne sait pas encore si toutes ces affaires sont liées » . Tout porte à croire que les deux premières seraient liées.
Le syndicaliste tire la sonnette d’alarme : « Aujourd’hui, la police toute seule n’y arrivera pas, il va falloir qu’on ait un enjeu national contre ce trafic de stupéfiants » .
Toutes les victimes de ces fusillades sont des hommes âgés d’une vingtaine d’années. Les violences urbaines de cette nuit ont aussi fait sept blessés, dont un en urgence absolue. Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire.
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Déjà 13 personnes tuées par balle à Marseille depuis janvier
En 2023, l’AFP décompte déjà 13 personnes tuées par balles depuis janvier… La plupart du temps, ces règlements de comptes sont sur fond de trafic de stupéfiants dans les cités des quartiers populaires. Des lieux gangrénés par la précarité, la drogue et le chômage.
« La drogue tue nos jeunes dans les quartiers de Marseille«
Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du-Rhône.
Le 29 mars dernier, le corps d’un jeune homme de 20 ans, avait été retrouvé dans un terrain vague de la cité de la Paternelle. Atteint de plusieurs balles, l’homme avait perdu la vie depuis déjà quelques jours.
Dans les Bouches-du-Rhône, l’année 2022 avait été particulièrement meurtrière. On décomptait 32 victimes d’homicides en bande organisée, dont 28 à Marseille.
Le chiffre avait dépassé le record de 2016… Ce genre de drame est devenu bien trop fréquent ces dernières années dans la cité phocéenne.
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