Magali Blandin : le récit glaçant d’un meurtre prémédité et d’un macabre complot familiale
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Magali Blandin avait disparu le 11 février dernier. Le corps de la mère de famille a été retrouvé ce samedi 20 mars. Une découverte qui fait suite aux aveux de son mari.
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Le corps de Magali Blandin retrouvé
Le 12 février dernier, une collègue de Magali Blandin a signalé la disparition de la mère de famille. Ce samedi matin, le corps de l’éducatrice spécialisée de 42 ans a été retrouvé près de Rennes.
Jérôme G., le mari de Mme Blandin, a avoué le meurtre prémédité de son épouse. Lors de sa garde à vue, il a expliqué avoir tué Magali Blandin après avoir déposé ses enfants à l’école. Il a raconté qu’il lui avait asséné deux coups de batte de baseball, provoquant sa mort « rapide », selon ses mots. Ainsi, ce samedi, il a été mis en examen pour « tentative de meurtre par conjoint » puis pour « meurtre par conjoint ».
Magali Blandin avait quitté son époux en septembre dernier. Elle avait également déposé une plainte à l’encontre de Jérôme G. pour violences conjugales. Aussi, elle avait expliqué qu’elle avait « pu elle-même se montrer violente ».
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Un complot criminel au coeur de cette affaire
Depuis novembre 2020, un « complot criminel » se met en place et vise à éliminer Magali Blandin. Le complot se dresse entre le mari et ses relations géorgiennes. Le mari aurait versé 20 000 euros pour tuer son épouse.
Pourtant, les Géorgiens contestent leur implication dans ce complot. Cette semaine, trois Géorgiens ont été mis en examen. Le mari a également été placé en garde à vue. Jérôme G. a indiqué qu’il se sentait « menacé » et qu’il était victime d’une « tentative d’extorsion d’une somme de 15 000 euros ».
Le procureur a expliqué : « Certains Géorgiens, disposant d’un enregistrement du mari où il déclarait son intention de tuer sa femme, ont exercé sur lui un chantage en l’invitant à remettre 15 000 euros en échange de leur silence ».
L’avocat du mari de Magali Blandin a indiqué que l’enquête avait mis « en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage ». De plus, il a ajouté : « Mon client s’est retrouvé dans une impasse psychologique, il n’a pas supporté le départ de Magali ». Il conclut en révélant : « M. G. voit la famille comme un édifice. Vous avez les quatre piliers que sont les enfants et le pilier principal, sa femme. Au moment où ce pilier disparaît, c’est tout qui s’effondre ».
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