Linky fait une nouvelle victime : un habitant au plus mal depuis l’installation de son compteur
Un habitant de Saint-Germer-de-Fly a contracté divers symptômes depuis l’installation de son compteur Linky. Que ce soit les vertiges ou les tremblements, Enedis ne réagit pas face à cet habitant, qui a tenté de les joindre à plusieurs reprises.
Depuis l’installation de son Linky, cet habitant souffre de divers symptômes
Cela fait déjà quatre semaines que le quotidien de Pascal Ouallet a radicalement changé. Cet habitant de Saint-Pierre-ès-Champs, dans l’Oise, a contracté divers symptômes depuis l’installation de son compteur Linky.
Il raconte : « J’ai commencé à ressentir des sifflements dans les oreilles, des sensations de brûlures. Des symptômes qui auraient pu faire penser à une otite. (…) Mon rythme cardiaque a fortement augmenté, mes bras, mes mains, mais aussi mes jambes et mes orteils se sont mis à trembler. J’ai commencé à avoir des frissons, des vertiges et des sensations de brûlures dans l’ensemble des membres. J’ai l’impression de cuire dans un micro-onde. »
Enedis refuse de changer le compteur
Depuis, cet habitant a tenté de joindre Enedis : « J’ai passé un premier appel au médiateur le 4 août, sans avoir de réponses… À ce jour, la société m’a informé qu’il était possible de faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques par l’Agence nationale des fréquences, mais rien de plus concret… Lorsque j’ai demandé s’il était possible de faire enlever le compteur et de remettre l’ancien, la réponse a été négative… »
Ces propos ont été confirmés par le service communication d’Enedis Picardie. Le propriétaire des compteurs Linky a déclaré : « Ces cas sont extrêmement rares, le retrait du compteur a été réalisé suite à l’ordonnance d’un juge. La majorité des clients ayant réalisé une action en justice à ce sujet ont été déboutés. »
Ainsi, face au refus d’Enedis, Pascal Ouallet leur a envoyé un courrier. En attendant, cet habitant continue de souffrir de ses symptômes et tente de trouver une issue. Il hésite même à porter plainte : « Si c’est la seule solution pour que l’affaire avance et que je puisse retrouver une vie normale, alors oui je le ferais. »