Lina victime d’un enlèvement ? Nouvelle révélation
Tandis que les fouilles continuent, Lina demeure toujours introuvable. La jeune fille de 15 ans aurait-elle été victime d’un enlèvement ? Si un appel à témoins a bien été lancé par les forces de l’ordre, aucune « alerte enlèvement » n’a été actionnée. Mais pourquoi ?
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Lina a-t-elle été victime d’un enlèvement ?
Il y a quelques jours, la jeune Lina, âgée de 15 ans, a disparu. Cette dernière devait se rendre à la gare proche de chez elle et prendre un train pour Strasbourg où son petit ami l’attendait.
Mais, la jeune fille n’est jamais descendue du train. Des témoins ont dit l’avoir vu sur le chemin de la gare, où elle se rendait à pied. Est-elle entrée dans le train ou non ? A-t-elle été enlevée ? Le mystère est entier.
L’enlèvement semble pourtant être l’explication la plus probable concernant Lina. D’après sa famille, elle n’était pas du genre à fuguer. Mais, pourquoi ne fait-elle pas l’objet d’une « alerte enlèvement » dans ce cas ?
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Pourquoi il n’y a pas d’alerte enlèvement pour cette affaire ?
En effet, un appel à témoins a été émis le jour de la disparition de Lina. Par contre, aucune alerte enlèvement. Ce plan enlèvement, mis en place en 2006, serait pourtant une très bonne idée dans cette affaire.
L’alerte enlèvement permet notamment d’avertir la population de manière massive.
Dans le cadre du plan enlèvement, vous pourriez par exemple recevoir un message au sujet de Lina, avec ses caractéristiques physiques, etc. C’est une diffusion d’informations massive et plus directe.
Sauf que, pour l’affaire Lina, il n’est pas possible de faire une alerte enlèvement. Pourquoi ? Parce qu’il y a quatre critères à remplir pour actionner cette alerte.
Il faut : que l’enlèvement soit avéré, pas juste une suspicion. Dans le cas de Lina, nous ne savons pas si elle a été enlevée. Il faut aussi que la victime soit mineure, c’est ici le cas.
Troisième critère : il faut que la vie ou l’intégrité physique de l’enfant soit menacée, c’est potentiellement le cas ici. Et enfin, il faut que le procureur dispose d’informations sur la localisation de la personne.
Et d’après le Ministère de la Justice : « Même si les quatre critères sont réunis, le procureur de la République peut décider de ne pas déclencher une alerte enlèvement s’il estime que sa diffusion peut mettre en danger la vie de l’enfant » .
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