« Comment faire pour vivre sans toi » : La lettre d’adieu des parents de Maëlys
Depuis le 31 janvier 2022, les parents de Maëlys assistent au procès de Nordahl Lelandais. Cinq jours avant le début du procès, la mère de la petite fille a publié un livre : Maëlys. Ma fille. Tuée. À 8 ans et demi. Dans cet ouvrage, Jennifer et Joachim de Araujo ont adressé une lettre d’adieu bouleversante à leur fille.
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Une lettre d’adieu adressée à la petite fille
Alors que le verdict du procès de Nordahl Lelandais sera donné vendredi 18 février, les parents de Maëlys pleurent toujours la disparition de leur fille. Pour lui rendre un dernier hommage, Jennifer et Joachim de Araujo lui ont écrit une lettre publiée dans le livre Maëlys. Ma fille. Tuée. À 8 ans et demi.
« Souvent, dans ma tête une image de toi revient, ma petite fille chérie, celle de toi, dans ta robe blanche » , écrit le père de Maëlys, faisant référence à la tenue que portait sa fille au moment de sa disparition.
La maman de Maëlys évoque toutes les qualités de sa fille et culpabilise : « Si j’avais su que c’était la dernière fois que je te serrais dans mes bras (…) je ne t’aurais jamais lâchée… » . Jennifer de Araujo décrit une fille innocente, souriante, gentille et serviable.
Les parents de Maëlys ont témoigné devant les juges
Ce lundi 7 février, les parents de la petite fille ont été appelés à témoigner à la barre devant les juges. La mère de famille a lu une lettre adressée à Maëlys : « Tu étais mon rayon de soleil. Tu allais avoir 9 ans. Tu avais toute la vie devant toi. J’aurais tellement voulu que ce soit moi à ta place mais ce monstre en a décidé autrement » .
Jennifer de Araujo raconte les conséquences de la disparition de sa fille. Elle explique s’être séparé de son mari, ils ont vendu leur maison. « Il a tout brisé, foutu en l’air notre vie » , témoigne la mère de famille.
Le père de Maëlys est également venu témoigner, lisant lui aussi une lettre pour sa défunte fille. Joachim de Araujo peine à trouver ses mots. « Pourquoi il y a des gens qui font du mal aux enfants comme ça ? » , s’est-il interrogé.
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